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Marchienne-au-Pont: déployée pour 2 blessés par balle, la police découvre une lockdown party

La police a été déployée durant la nuit de vendredi à samedi pour une bagarre avec blessés légers et coups de feu à Marchienne-au-Pont. Lorsque les agents se rendent à l'endroit indiqué, deux personnes de Bruxelles sont trouvées sur place. Elles sont blessées à la jambe. Elles sont peu loquaces et ne coopèrent pas. Des patrouilles tentent alors de retrouver les auteurs.

Dans la rue perpendiculaire, aux environs de 4h25 du matin, la police aperçoit des personnes tenter de prendre la fuite en sortant d’un bar à chicha. La police comprend qu’une lockdown party a lieu.

La police qui se retrouve débordée, bousculée et visée par des projectiles appelle des renforts. Un agent tire un coup de semonce pour calmer la foule. 

A l’intérieur, 29 personnes sont encore présentes. Elles sont toutes verbalisées. Le tenancier avait pris la fuite et sera entendu ultérieurement pour être verbalisé. Le bar a été fermé administrativement pour infraction économique.

"Une bagarre totale"

Muriel, une habitante du quartier, témoigne au micro de RTL INFO. Vers 3h55, elle dit avoir entendu du bruit, "comme des pétards". "Comme j'ai l'habitude que les voisins d'en face fassent beaucoup de bruit, je me suis levée. J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu une première voiture arrêtée. Et en fait, il y avait 12 véhicules. C'était un vrai brouhaha, je n'ai pas su m'endormir avant 5h30." En rentrant chez elle aux alentours de 22h, la riveraine avait déjà aperçu une quinzaine de personnes entrer dans le café. Pour elle, ce n'est pas inhabituel, mais la soirée s'est cette fois transformée en "bagarre totale". "C'est vrai que je suis contente qu'ils fassent le vide, dit-elle à propos des policiers qui sont intervenus. Ça va calmer un peu le quartier aussi."

Difficile d’établir un lien entre les tirs et la lockdown party, mais selon le parquet, les deux blessés sont venus de Bruxelles spécialement pour participer à la fête. Une enquête est ouverte, mais faute de collaboration de la part des blessés, retrouver l’auteur des tirs sera compliqué.

Images Fabian Van Hove

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