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Tayla tuée chez elle par un chien à Strépy-Bracquegnies: la justice accepte de rendre un des animaux à sa mère

La justice s'est récemment prononcée en faveur de la restitution d'un des chiens saisis au lendemain du drame qui s'était produit à Strépy-Bracquegnies (La Louvière) le 11 juillet dernier, a indiqué vendredi la Société protectrice des Animaux (SPA) de La Louvière dans un communiqué.

Une petite fille de 8 ans, Tayla, avait été laissée seule chez elle. Quatre chiens, dont deux chiens de race American Staff, se trouvaient sur place. "La maman a quitté la maison pour laisser la gamine seule et, pendant l’absence de la maman, un des deux American Staff, on suppose qu’un seul est intervenu, a complètement déchiquetée la fillette", avait expliqué à l'époque Jacques Gobert, bourgmestre de La Louvière. Un juge d'instruction avait été saisi pour homicide involontaire.

Il est inenvisageable pour notre refuge de restituer un animal à la mère

La SPA de La Louvière indique avoir appris ce vendredi que la justice autorise la mère de Tayla à récupérer, une nouvelle fois, l’un de ses chiens. "Évidemment, nos pensées les plus émues vont en premier à la petite victime. Depuis ce drame, il ne se passe pas une seule journée sans que nous pensions à elle. Chaque jour, nous croisons les regards des chiens saisis à son domicile. L’un d’eux, Tyson, est toujours hébergé au sein de notre centre. Bien évidemment, il est inenvisageable pour notre refuge de restituer un animal à la mère et d’accéder à son souhait. La SPA La Louvière ne craint pas un nouveau procès", réagit la SPA louviéroise par communiqué.

La SPA La Louvière indique ne pas comprendre "dans un tel contexte comment il est encore possible de permettre à la mère de Tayla l’accès à la détention de chiens sans autre précaution et sans aucune autre prudence". "Dans un dossier épouvantable, la SPA La Louvière en conclut donc que c’est la seconde fois qu’on ne l’écoute pas et qu’on ne l’entend pas sur les réserves très fortes qu’elle exprime à l’égard de la mère de la victime", conclut Société protectrice des animaux.

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