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Animaux maltraités à Ogy: le propriétaire récidiviste est en prison

Le propriétaire d'Ogy chez qui la police avait retrouvé des animaux maltraités est en prison. Il a été placé sous mandat d'arrêt pour maltraitance animale. Faits pour lesquels il a déjà été condamné plusieurs fois. La chambre du conseil décidera de le maintenir ou non en détention demain.

Un Lessinois a été placé mardi soir sous mandat d'arrêt pour infraction à la loi sur le bien-être animal. L'individu est aussi poursuivi pour d'autres infractions connexes. L'homme est un récidiviste en la matière.

Un Lessinois né en décembre 1979, Pascal D. , a été placé sous mandat d'arrêt le jour même peu après 20h00 par Sylviane Pichuèque, juge d'instruction de l'arrondissement judiciaire de Tournai-Mons. Il avait été privé de liberté mardi vers 07h40 du matin, lors d'une descente des autorités judicaires dans son exploitation d'Ogy (Lessines).

On lui reproche une infraction en matière de droit pénal social, pour absence de déclaration d'un travailleur roumain; une seconde infraction pour avoir été en possession d'un médicament réservé à la médecine vétérinaire, à savoir un antibiotique pour chevaux qu'il s'est procuré de manière illégale; une troisième infraction pour avoir introduit dans le commerce des viandes non-expertisées avant l'abattage qu'il procédait, semble-t-il, lui-même; et une quatrième infraction concernant le bien-être animal, a indiqué Frédéric Bariseau, substitut du procureur du roi de Tournai.

La période infractionnelle s'étend sur un an. Lors d'une perquisition menée mardi matin à Ogy (Lessines), une trentaine d'animaux en mauvais état de santé (chevaux, poneys, chiens, oiseaux...) ont été découverts par les enquêteurs. Un cheval et deux poneys étaient déjà morts. Les autres animaux ont été saisis et confiés à des refuges.

Pascal D. est un récidiviste en la matière. Pour des faits similaires, il avait déjà été condamné à des peines avec sursis ou probatoires en 2005, 2009 et 2012. Pascal D.  sera entendu vendredi par la chambre du conseil de Mons qui devra infirmer ou confirmer pour un mois le mandat d'arrêt.

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