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Une étudiante affirme que la police lui a fracturé le bras à Mons: voici la version du parquet

Une étudiante uccloise venue passer la soirée du 18 septembre à Mons avec des amies a subi une fracture de l'humérus après que la police lui a fait une clé de bras, rapporte La Capitale mardi. Les premiers éléments de l'enquête vont dans le sens d'une conséquence accidentelle de l'interpellation de la jeune femme, qui se serait débattue, a précisé le parquet de Mons.

Dans la soirée du 18 septembre, plusieurs policiers sont intervenus vers 23h00 auprès d'un groupe de jeunes filles qui avaient passé la soirée dans la zone du Marché aux Herbes. Selon La Capitale, les policiers auraient fait une clé de bras à la Bruxelloise, ce qui aurait fracturé son humérus. Le parquet de Mons a réagi mardi en indiquant qu'il est prématuré de tirer des conclusions définitives à ce stade de l'enquête.

"Des policiers fédéraux de la réserve générale de Bruxelles ont été amenés à renforcer, durant la nuit du 18 au 19 septembre dernier, la zone de police de Mons-Quévy dans le cadre de ses missions de maintien de l'ordre", a indiqué le ministère public. Ces policiers ont procédé à l'arrestation administrative de plusieurs personnes dans le cadre d'un échange de coups dans le centre-ville de Mons.

Selon le parquet, une jeune femme qui n'était pas concernée par la bagarre initiale aurait tenté de s'interposer en invectivant les policiers et en les repoussant. "Malgré les nombreux appels au calme, l'état d'énervement et d'ébriété de la jeune personne aurait également justifié son arrestation administrative", indique le parquet.

"Suite à cette arrestation, la jeune fille fait état de lésions."

"Il est toutefois prématuré de tirer des conclusions définitives à ce stade et plusieurs devoirs d'enquête devront être diligentés pour faire la lumière sur ces faits", conclut le ministère public.

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