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Burdinne: déjà condamné à plusieurs reprises, un sexagénaire écope de 10 ans de prison pour viols et attentats à la pudeur sur mineur

Un sexagénaire était jugé vendredi devant le tribunal correctionnel de Huy pour des préventions de viols et d'attentats à la pudeur sur quatre mineurs entre août 2016 et mars 2019 à Burdinne. Il a été condamné à 10 ans d'emprisonnement. 

L'homme a connu les enfants après s'être mis en couple avec leur grand-mère. Suite au décès de cette dernière, le sexagénaire est resté proche de la famille et a continué à s'occuper des enfants, les garder, leur offrir des cadeaux et les héberger. Entre le 1er août 2016 et le 25 mars 2019, il aurait profité de sa position pour abuser sexuellement certains d'entre eux.

Des faits révélés par l'une des victimes à sa mère lors d'un bain et confirmés par d'autres enfants de la famille. Les enfants, concernés ou non par ces préventions, ont expliqué que le sexagénaire sommait aux plus âgés de monter dormir quand les petits devaient rester en bas avec lui, leur demandait de se promener nus dans l'habitation et qu'il prenait des bains avec eux. Le sexagénaire réalisait alors certains actes sexuels comme des pénétrations anales et digitales ou des fellations.

Déjà condamné pour des faits de mœurs

Au moment de la dénonciation, les victimes étaient âgées de 14 ans, 7 ans et de 6 ans pour les deux dernières. Pour le prévenu, il s'agit en quelque sorte d'une cabale. "Si j'étais coupable, je l'aurais assumé comme je l'ai fait par le passé". L'homme de 62 ans a en effet été condamné plusieurs fois entre 1978 et 2010 pour des faits de mœurs sur des mineurs. L'homme a été jugé en France, à Charleroi ou encore à Neufchâteau. Libéré sous conditions en 2015, il ne devait plus fréquenter d'enfant seul.

Vendredi, le tribunal correctionnel de Huy l'a condamné à 10 ans d'emprisonnement. De plus, une mise à disposition pour une période de 10 ans après l'exécution de la peine et l'interdiction de participer à des activités en présence de mineurs pour 20 ans ont également été prononcées. Au civil, l'homme doit payer la somme d'un euro provisionnel aux parents de trois des victimes en leur qualité de représentants légaux des enfants et à titre personnel.

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