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Burdinne: jeux sexuels dans un camp louveteaux

Plusieurs enfants de 9 à 11 ans qui étaient en camp louveteaux, ont participé à des jeux sexuels, ou en auraient été victimes selon les témoignages, rapporte samedi les quotidiens du groupe SudPresse. Les chefs de l'unité scout Saint-Remacle de Verviers n'ont pas commis d'erreur, a estimé samedi la fédération des Scouts Baden-Powell de Belgique.

Plusieurs enfants de 9 à 11 ans qui étaient en camp louveteaux, ont participé à des jeux sexuels, ou en auraient été victimes selon les témoignages, rapporte samedi les quotidiens du groupe SudPresse. Le parquet de Verviers, dont est originaire l'unité Saint-Remacle, a pris le dossier en charge. Les chefs de l'unité scout Saint-Remacle de Verviers n'ont pas commis d'erreur, a estimé samedi la fédération des Scouts Baden-Powell de Belgique.

"Les animateurs ont agi de façon approppriée"

"Les six enfants, âgés de 9 à 11 ans, n'ont pas été laissés sans surveillance. Il est de coutume pour les animateurs de se réunir dans une pièce voisine du dortoir pendant la sieste pour préparer les activités", a expliqué Annick Hoornaert, responsable communication de la fédération des Scouts Baden-Powell de Belgique, contactée par l'agence Belga. "Dès qu'ils ont eu connaissance des faits, les animateurs ont agi de façon appropriée. Ils ont pris contact avec Scout Assistance puis SOS Enfants, un partenaire privilégié en cas de problème lors d'un camp ou si des problèmes d'ordre familial sont détectés chez un enfant", ajoute-t-elle

Le camp écourté

Un louveteau a dénoncé les faits à ses chefs. Il leur a expliqué que plusieurs enfants ont échangé des actes sexuels lors d'une sieste quelques jours après le début du camp, qui se déroulait à Burdinne. Le staff a immédiatement appelé Scout Assistance et les responsables de la fédération ont été mis au courant. Le camp a été écourté. Une maman a porté plainte et reproche aux chefs de la section un manque de surveillance. Jeudi, l'ensemble des louveteaux ont été entendus par la police verviétoise. Selon le substitut du procureur du roi de Verviers, Alain Bonnivert, les enfants ne seront pas inquiétés par la justice. "A 10 ou 11 ans, on sait faire preuve de discernement. Mais on ne peut pas imputer à ces enfants d'intentions délictueuses. Au besoin, nous devrons les aider. Pas les poursuivre pour leurs actes", dit-il.

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