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Chantal a rouvert le salon de coiffure de Pepinster un an après les inondations: "Mon papa de 80 ans m'avait dit que j'étais trop jeune pour arrêter"

Il y a quelques jours, nous vous racontions l'histoire de Chantal. Cette coiffeuse de Verviers nous annonçait que son salon allait bientôt rouvrir un an après les inondations dramatiques qui ont touché la région (voir cet extrait des 'courageux de la Vesdre' et le reportage en entier sur RTL play).

Elle est revenue, au micro de Thomas de Bergeyck sur Bel RTL, sur la catastrophe. "On avait déjà connu ça en 1998, je pensais qu'on aurait de nouveau le garage et les caves inondés. Mais à un moment, j'ai vu mon papa sur le pont, qui me faisait signe. Je pensais qu'il me disait au revoir, mais il me disait de partir, je ne l'avais pas compris comme ça. (Un peu plus tard) avec mon mari, on était sur le balcon, et on s'est dit qu'on allait devoir partir. Les meubles ont commencé se détacher des murs. On s'est encordé avec mon mari, et on a remonté la rue tant bien que mal. Je pensais qu'on allait être emporté, qu'on partirait ensemble mon mari et moi".

Ce jeudi matin, dans l'édition spéciale de la Matinale, elle a donné des nouvelles encourageantes. Son salon est rouvert "depuis la semaine dernière car  je voulais rouvrir avant le 14 juillet."

"J'ai eu beaucoup de soutien. La clientèle est revenue directement. J'étais très étonnée du nombre de personnes que je connaissais peu et qui ont envoyé des fleurs, qui sont venues faire un petit coucou, ça fait vraiment plaisir. Je suis aussi contente pour Pepinster, qui revit. Ma cousine qui est fleuriste a rouvert le lendemain. Aujourd'hui c'est le boulanger. Un peu tous les jours il y a du changement !".

Si elle a réussi son pari, c'est grâce à son papa. "Il a 80 ans, et il m'a dit que j'étais trop jeune pour arrêter, 'On va y aller'… Il fallait trouver des personnes du métier, et j'ai la chance que mon mari, mon fils et mon papa soient très bricoleurs, ils ont tout géré. Mon salon est plus grand désormais, il y a une autre âme, c'est différent. C'est mon Pepinster, c'est mon village".

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