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Chasse à l’école buissonnière à Flémalle: la police vérifie le journal de classe des jeunes qui traînent en rue

Depuis la rentrée de classe, en collaboration avec l'athénée Guy Lang de Flémalle, la police vérifie tous les jeunes en âge d'aller à l'école et qui, à la place, traînent en rue. Reportage de Samuel Ledoux et Philippe Leverer.

Ce vendredi à 11h, une patrouille qui sillonne la commune de Flémalle aperçoit une jeune femme qui pianote sur son smartphone, assise sur un banc. Les policiers l’abordent. Elle affirme qu’elle attend un ami, les policiers demandent le journal de classe.

La police repère les adolescents qui se baladent pendant les heures de cours. "On contrôle l’identité, le journal de classe aussi et le lendemain u le jour-même on prend contact avec la direction afin de savoir si l’élève pouvait être dehors ou non", explique Eric Lemlin, inspecteur principal.

L’objectif est avant tout préventif : sensibiliser les jeunes et lutter contre l’absentéisme. Aucune contrainte pour les élèves. Juste une vérification. Cette démarche ne choque pas les Flemallois, bien au contraire.

"Il y a quand même pas mal d’élèves qui circulent dans Flémalle", constate une jeune femme. "C’est toute la journée", ajoute un riverain.

Un moyen plus rapide et plus efficace pour prévenir les parents en cas d’école buissonnière. Le travail quotidien de la police n’est en tout cas pas pénalisé par ces nouveaux contrôles.

"On s’inscrit dans le reste de nos missions sans capacité complémentaire (...) On le fait sur nos moyens propres sans impacter nos propres services", déclare Errol Ward, chef de corps de la police de Flémalle.

Ce projet pilote est unique en région liégeoise. Une évaluation sera faite fin d’année. Et si les résultats sont positifs, l’opération pourrait s’étendre à d’autres établissements scolaires.

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