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Coronavirus en Belgique: les unités de soins intensifs bénéficient d'un peu de répit avec la baisse du nombre de patients

La courbe du nombre de personnes hospitalisées en soins intensifs poursuit sa descente. Le SPF Santé publique et le Centre de crise ont annoncé ce jeudi que le nombre de patients dans ces service est passé sous la barre symbolique des 1.000.

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Cette baisse apporte un peu de répit aux unités de soins intensifs, certains ont même pu fermer. Une salle de réveil d'un hôpital liégeois avait été transformée en zone Covid au début de la pandémie. Jusqu'à une vingtaine de lits ont été occupés au plus fort de la crise.

Aujourd'hui, le service se vide progressivement, un soulagement pour le médecin chef des soins intensifs du CHC de Liège Julien Guntz : "ça a été très discret au début, un ou deux malades et puis maintenant on a régulièrement presque tous les jours un ou deux sortants. Par rapport à l'activité maximale qu'on a eu, on a une réduction de 25 % de l'occupation des lits et ça continue à se vider".

Encore quelques patients à surveiller

Avec intubation, respirateur ou coma artificiel, les hospitalisations en soins intensifs sont longues, parfois jusqu'à 4 semaines. Les premiers patients atteints du coronavirus commencent à quitter le service en bonne santé. "Ce sont les malades les plus faciles à sortir qui sont maintenant sortis, c'est-à-dire ceux qui ont le plus vite récupéré. Il nous reste encore pas mal de malades qui sont là depuis longtemps mais dont la fragilité suite à la la maladie qu'il vienne de subir fait qu'ils ne sont pas encore sortants dans de bonnes conditions des soins intensifs'.

Plusieurs hôpitaux ont carrément fermé certaines de leurs unités Covid mais le dispositif reste en place car le déconfinement va provoquer inévitablement une hausse prochaine des admissions. "Notre travail à nous c'est de suivre les tendances épidémiques et de rester prêts et vigilants. De pouvoir repartir dans une activité importante liée à la pathologie Covid si ça se confirme", affirme le médecin Julien Guntz.

Les hôpitaux du pays sont donc toujours en alerte. Avec le déconfinement, il s'apprête aussi à accueillir de nouveau les malades non Covid.

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