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Dans la peau des mécanos d'une écurie lors d'une course d'endurance à Dubaï: quatre étudiants de Herstal ont réalisé ce rêve

Quatre élèves de l'école polytechnique de Herstal ont vécu une semaine de rêve à Dubaï. Ils ont eu la chance de faire partie d'une écurie lors d'une course d'endurance. Nos journalistes Vincent Jamoulle et David Muller les ont rencontrés ce matin et ont recueilli leurs impressions.

"On revient avec des idées plein la tête. C'était juste magnifique", déclare l'un des élèves. "Franchement je suis ébloui de là-bas, c'était exceptionnel", décrit un autre. "C'est le genre de voyage qu'on ne fait qu'une fois dans nos vies", suggère l'un des autres participants.

Ils sont bien rentrés de Dubaï mais dans leur tête, ils n'ont pas encore atterri. Ils se sont glissés dans la peau de mécano dans une team professionnelle d'endurance et ont eu trois Porsche 911 à gérer des essais à la course. Mais avant de se retrouver en première ligne, il a fallu convaincre pour nos 4 étudiants.

Ludovic explique cette progression:"Au début, on était aux outils. Puis ils ont vu ce qu'on était capable de faire et ils nous ont laissé la chance de nous en occuper".

"Tout de suite, on nous a mis la pression en nous disant qu'il fallait suivre", détaille Sébastien. Et de se satisfaire du travail finalement accompli: "Puis au final, ils nous ont dit que c'était très bien, qu'il fallait continuer comme cela et qu'on irait très loin".

Entre les travaux pratiques de l'atelier de l'école et une immersion dans une course de 24 heures, il y a un monde de différence.

Daniel raconte son point de vue: "En mode course, c'est beaucoup plus d'adrénaline, il fallait aller très vite".

Et Sam de surenchérir: "On avait beaucoup de stress de se louper et de perdre du temps qui allait se répercuter sur le circuit".

Il y a eu beaucoup de changements de pneus mais aussi de la casse à réparer. Ludovic Gillard, raconte les dégâts générés par l'accident lors de la course: "On a dû remplacer l'amortisseur, les suspensions et changer tout et on a dû changer la roue évidemment, parce que la voiture est revenue sur 3 roues."

"Je vais mettre cela sur mon CV. Cela m'aidera beaucoup", espère Sébastien, plein d'ambition.

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