Accueil Actu

David, traumatisé, revient sur le pont d'où il a été jeté: "J'ai encore mal aux côtes"

Lundi dernier 6 juin, vers 20h, deux jeunes jetaient David d'un pont d'une dizaine de mètres de hauteur localisé à Riemst, entre Liège et Maastricht. La victime, bientôt 15 ans, ne savait pas nager. Elle a néanmoins pu se rapprocher du bord où se trouvait une adolescente qui a plongé pour aller le récupérer. Un autre jeune présent sur la berge du canal Albert a filmé la scène avec son smartphone, non sans amusement.


"J'aurais pu être beaucoup plus gravement blessé"

David est revenu pour la première fois sur les lieux, il est encore marqué physiquement et mentalement. Ils s'est confié à notre journaliste Julien Modave pour le RTLINFO 19H: "Je leur ai dit, on l’entend sur la vidéo, que je crie que je ne sais pas nager, plusieurs personnes leur ont dit, mais ils m'ont quand même jeté. J’ai encore eu de la chance parce que j’aurais vraiment pu être dans des circonstances beaucoup plus graves, j’aurais pu être beaucoup plus gravement blessé. J’ai encore mal aux côtes, et j’y repense tous les jours."


Déjà un ado mort tout près de là

Plusieurs jeunes participent à la scène: pendant que deux d’entre eux le jettent à l’eau, un autre filme et les autres regardent, dans l’amusement général. Une attitude inconsciente et choquante qui aurait pu coûter la vie à David. "C’est très dangereux, des accidents se passent ici, on a déjà eu un mort, un jeune garçon de la commune de Wonck (dans la province de Liège, à une dizaine de kilomètres de Riemst, ndlr), il y a quelques années. On l’a sorti de l’eau, il avait 17 ans, donc je connais les risques, et je demanderais à tout le monde de rester hors de l’eau et certainement de ne pas jeter des gens du pont", a déclaré Dirk Claes, inspecteur de police à Riemst, à notre journaliste Julien Modave. Il explique que les personnes figurant sur la vidéo vont être identifiées et "subir les conséquences" de leurs actes.

En effet, une enuête va être menée, et si elle conclut à des faits punissables, les jeunes devront passer devant le tribunal de la jeunesse s'ils sont mineurs, devant le tribunal correctionnel s'ils sont majeurs. (LIRE > QUE RISQUENT-ILS?)

À la une

Sélectionné pour vous