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Des employés séquestrent quatre directeurs Luminus durant plusieurs heures: "Nous nous révoltons contre le licenciement d'un collègue"

Des employés de Luminus à Seraing ont séquestré durant plusieurs heures quatre membres de la direction de l'entreprise après l'échec de négociations au sujet du licenciement d'un de leurs collègues. La police a dû intervenir. Les cadres ont été libérés, mais une grève sauvage continue de se poursuivre.

A Seraing, la situation entre employés et direction est très tendue au sein de Luminus. "C'est difficile en ce moment", admet Nicolas Peeters, membre de la délégation locale Luminus, qui travaille dans l'entreprise depuis bientôt 19 ans. Ce mardi, septante employés ont cessé de travailler et ont installé des piquets de grève. L'action spontanée fait suite au licenciement d'un travailleur, que les syndicalistes jugent abusif.


Les employés séquestrent quatre cadres de l'entreprise

Mais les employés sont allés plus loin. Une délégation syndicale de sept personnes a séquestré quatre membres de la direction. "Ce n'était pas l'action initiale, c'est la dernière tentative, détaille Nicolas Peeters. Nous avions mis beaucoup d'espoir dans la réunion de ce mardi pour réintégrer l'agent licencié et le replacer. Nous avons été choqués d'apprendre que les personnes autour de la table n'étaient pas mandatées pour parler de ce cas. Nous avons donc exigé qu'ils obtiennent un mandat ou qu'on discute avec des personnes mandatées. Et nous leur avons dit qu'entre temps nous les maintiendrons sur place. Mais bon, on s'est fait déloger par la police".


La direction condamne fermement

La police a en effet fait pression sur la délégation afin qu'on accord soit trouvé. Vers 21h, les quatre cadres avaient été libérés. La direction considère cette initative comme innacceptable. Selon les dirigeants, la réunion en question ne devait pas traiter de ce licenciement. Il n'était donc pas question d'un quelconque mandat. Luminus estime que le licenciement de la personne concernée est juste et examine les suites à donner à cette affaire.

De leur côté, les syndicalistes maintiennent leurs piquets de grève. "Nos actions vont continuer", a affirmé Nicolas Peeters.

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