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Des parents risquaient de perdre leur liste de naissance à cause de la faillite d'un magasin: le gérant a payé afin qu'ils reçoivent tous leurs cadeaux

Des parents protestaient contre la faillite du magasin Cool Baby à Hannut qui pouvait leur faire perdre l'intégralité de leur liste de naissance. Marc, le gérant, avaient même reçu des menaces. Finalement, il a sorti de sa poche l'argent nécessaire afin que les parents reçoivent tous leurs cadeaux, a annoncé le curateur.

Le 4 avril dernier, nous avions relayé la colère de dizaines de parents à Hannut. Le magasin Cool Baby dans lequel ils avaient déposé leur liste de naissance a fait faillite et le dépôt de bilan a été prononcé au tribunal de commerce de Liège. Les parents qui avaient choisi ce magasin pour leur liste de naissance avaient peur de ne rien recevoir. Sur les réseaux sociaux, la colère avait pris des proportions inattendues. Une trentaine de parents ou futurs parents s'étaient réunis sur le groupe Facebook "Cool Baby Hannut" et certains y avaient déposé des messages agressifs. La faillite pouvait leur faire perdre de quelques centaines à plusieurs milliers d'euros, déclaraient-ils. Le gérant et sa femme avaient été blessés par les attaques sur Facebook. Même s’il comprenait la colère de ses clients, Marc ne comprenait pas leur acharnement. Certains allaient jusqu'à proférer des menaces à l'encontre de sa femme. "Ma compagne est très très mal. J’ai été chez le médecin avec elle parce que déjà une faillite, ce n’est pas facile à supporter, mais alors en plus tous les commentaires qu’il y a sur Facebook. Il y a des gens qui ont été jusqu’à dire qu’il fallait la tuer. Les gens viennent jusque chez moi sonner, mettre des mots dans la boîte aux lettres, ils ont contacté toute ma famille", avait raconté Marc qui avait porté plainte.

Nous avons finalement appris ce vendredi que les gérants avaient racheté la marchandise et les bons cadeaux qu'ils devaient à leurs clients. Ceux-ci pourront venir les chercher ce samedi. "Les gérants ont proposé alors qu'ils n'avaient aucune obligation de le faire et qu'ils auraient pu laisser la situation en l'état, et dans ce cas je n'avais que la possibilité de vous octroyer les objets qui se trouvaient sur place et qui avaient été payés au fournisseur, de payer à la faillite au moyen de fonds propres le prix des articles que vous aviez commandés et la valeur de vos bons cadeaux", a averti le curateur dans un courrier envoyé aux clients.

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