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Le pompiste de Comblain-au-Pont a quitté la prison et a retrouvé ses proches: "Vous avez fait beaucoup pour moi, cela m'a remonté le moral"

Le pompiste interpellé et incarcéré pour la mort d'un voleur sur lequel il a tiré jeudi dernier dans sa station-service a été libéré sous conditions, a décidé la chambre du conseil ce matin. Celle-ci estime qu'il ne constitue pas un danger pour la société. Le parquet du tribunal de Huy a décidé de ne pas faire appel de la décision de la chambre du conseil, ont indiqué le substitut Didier David et la procureur de division Brigitte Leroy.

Pour rappel, l'homme est inculpé de meurtre. Il a quitté la prison ce mardi vers 17h00 avant de se rendre à la station-service de Comblain-au-Pont, où de nombreux proches et clients l'attendaient. "Je vous remercie encore une fois. Vous avez fait beaucoup pour moi. Cela m'a remonté le moral, parce que là où j'étais... ça reste une prison. C'est tout ce que je peux dire", a-t-il dit, ému. 

Il était près de 4h00 du matin jeudi quand un vol qualifié a mal tourné à Comblain-au-Pont. Cinq individus sont entrés par effraction dans une station-service Total, située rue Poulseur, pour y dérober de la marchandise. Réveillé par le bruit, le gérant de l'établissement a contacté la police pour leur signaler le vol. Il a ensuite fait fuir les suspects qui sont montés à bord de leur voiture pour quitter les lieux. Le préjudicié qui était muni d'une arme à feu a ensuite tiré à plusieurs reprises en direction du véhicule. Une des balles a alors grièvement blessé l'un des voleurs, un Liégeois âgé de 19 ans, qui est décédé. Son corps sans vie a été déposé rue Emile Vandervelde et a été signalé à la police par un témoin des faits.

Les quatre autres cambrioleurs ont été interpellés et privés de liberté. Samedi, deux d'entre eux ont pu être appréhendés à la suite d'une opération menée par la zone de police de Seraing-Neupré et la police judiciaire fédérale de Liège. Le lendemain, le dimanche 7 octobre, les deux derniers voleurs ont à leur tour été interpellés par les forces de l'ordre. Ils ont été privés de liberté et entendus lundi.

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