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Un bus TEC essuie des coups de feu à Droixhe: il n'était pas visé indique le parquet de Liège

Un bus de l’opérateur de transport de Wallonie a essuyé des coups de feu ce lundi matin dans le quartier de Droixhe à Liège. Au moment de prendre son service, le chauffeur du bus de la ligne 17 aperçoit deux personnes avec "une attitude bizarre", selon des sources syndicales. Ces individus avaient une arme. Le chauffeur aurait entendu des coups de feu mais ne se serait pas rendu compte immédiatement que son bus en était la cible.

Quelques kilomètres plus loin, un autre chauffeur remarque que la vitre arrière est explosée. Il constate également un impact de balle. Selon des informations communiquées par le parquet de Liège, le bus n'était pas visé. Deux personnes armées ont eu une dispute à proximité du lieu où se trouvait le bus. L'une d'entre elles a tiré avec une arme à feu en direction du sol. Un impact de balle a alors atteint le bus par ricochet, rapporte le parquet sur base des premiers éléments d'enquête.

Pensant que le bus avait été visé, cet événement a eu un impact émotionnel assez fort auprès du personnel des TEC. Les chauffeurs ont alors décidé de débrayer. Cet après-midi, le personnel a voté majoritairement pour la poursuite de la grève.  A 16h, les dépôts de bus de Robermont, de Jemeppe restaient très perturbés. A Robermont, seuls une vingtaine de bus a pu sortir du dépôt tandis qu'à Jemeppe, aucun n'a pu en sortir. A l'heure actuelle, impossible de savoir si le mouvement de grève va se poursuivre ce mercredi. 

"Depuis quelques semaines, les bus font l'objet de jets de pierres et d'autres incidents qui peuvent mettre en danger la sécurité des chauffeurs et de la clientèle" a affirmé la directrice marketing du TEC Liège-Verviers Carine Zanella. Pour ces raisons, une assemblée se tient entre les syndicats et la direction à 13 heures.

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