Une étudiante étranglée et poignardée dans son kot à Liège: son voisin a avoué, il avait déjà été condamné pour viol

Louise, une étudiante française, a été retrouvée morte dans son kot lundi soir dans le quartier du Longdoz, à Liège. L'autopsie montre qu'elle a été étranglée et qu'elle a reçu un coup de couteau dans le thorax.

Ce mercredi, un suspect a été mis à la disposition du juge d'instruction en charge du dossier, qui l'a placé sous mandat d'arrêt pour meurtre. Il s'agit de son voisin de 54 ans qui est rapidement passé aux aveux. Cet homme vivait dans le même immeuble et était connu de la justice pour des faits de viol, a indiqué ce mercredi après-midi Catherine Collignon, premier substitut au parquet de Liège. Selon le parquet, lui et la victime n'entretenaient que des relations de voisinage. 

Une amie inquiète de ne pas la voir aux cours

La victime est une jeune Française de 24 ans, originaire du Mans, qui était en 4e année à la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Liège. C'est une amie qui, lundi, s'est inquiétée de son absence en cours sachant qu'elle était particulièrement assidue. Elle a fait part de son inquiétude au petit ami de la victime, qui s'est rendu avec sa maman à l'adresse du kot qu'occupait sa petite copine dans le quartier du Longdoz. C'est ainsi que la macabre découverte a été réalisée lundi sur le coup de 18h30.


Pas une mort accidentelle

La police, le parquet de Liège et un médecin légiste sont rapidement descendus sur place. C’est lors de l’autopsie que le médecin s’est rendu compte que la mort de Louise n’était pas accidentelle. La police de Liège a contacté ses homologues du Mans pour qu’ils prennent contact avec la famille de la jeune femme.


Une chaussette tachée de sang 

Après avoir d'abord nié les faits, le suspect est finalement passé aux aveux face aux éléments dont disposaient les enquêteurs. En effet, une chaussette tachée de sang a été retrouvée dans un sac poubelle qui appartenait au suspect. Des taches de sang ont également été découvertes dans son logement.

Selon le parquet, l'homme a fourni des explications assez floues. Il a précisé qu'il avait bu et qu'il ne pouvait expliquer ce qui s'était produit.


Déjà condamné pour des faits de viol

Le suspect n'est pas inconnu de la justice. Après avoir été condamné pour des faits de viol, à trois ans de prison en 2004 puis à six ans en 2006, avec mise à disposition du gouvernement pour cinq ans, il avait été libéré en 2015 par le tribunal d'application des peines et était sous surveillance électronique.

Le parquet de Liège a précisé que la jeune femme n'avait pas été abusée sexuellement.