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Notre journaliste Vincent Jamoulle s'est rendu dans une école de Liège afin d'y observer l'effet de la grève lancée par le syndicat socialiste dans le secteur public. Un professeur sur trois était à son poste ce matin. D'autres étaient présents mais dans le piquet de grève installé à l'entrée de l'établissement. Il ne s'agissait pas d'empêcher les enseignants ayant fait le choix de travailler mais bien de les informer. "Nous faisons grève AUSSI pour ceux qui ont décidé de ne pas faire grève", expliquait un membre de la CGSP, son foulard rouge autour du cou.
De nombreux élèves étaient quand même venus ce matin. D'autres n'avaient pas le choix. En effet, l'école compte une centaine d'écoliers qui résident en internat. Qu'allaient faire tous ces élèves aujourd'hui? "Ceux qui avaient sport en 1e heure ont été pris en charge par les professeurs présents et vont faire du sport. Les autres élèves vont aller à l'étude. On essaie qu'ils ne perdent pas leur temps", racontait Anne-Marie Erwoinne, préfète de l’athénée Atlas à Liège. Celle-ci, comme les enseignants qui ont choisi de travailler partagent les revendications des grévistes mais pensent que cette grève n'est "pas très utile", surtout si elle n'est pas menée en front commun avec les autres syndicats.
