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L'usine Galler a été DÉVASTÉE par les eaux à Vaux-sous-Chèvremont: "Il n'en reste plus rien" (photos)

"La production de chocolat belge Galler ... Il n'en reste plus rien". C’est une ancienne attachée de presse de la société de chocolat qui nous a envoyé les premières photos via notre bouton orange Alertez-nous.

Aussitôt, elle nous met en contact avec la directrice de la communication de l’entreprise qui nous explique que la situation est catastrophique.

"On n’avait pas accès à l’usine jusqu’à ce matin" explique Valérie Stefenatto, directrice marketing et communication de Galler. "Ce matin, cinq personnes ont réussi à entrer dans l’usine pour constater les dégâts. Il y a eu jusqu’à 1m80 d’eau dans le bâtiment, les machines étaient renversées et ont été sous eaux, une quantité énorme d’ingrédient est à jeter : du sucre, des noisettes, du chocolat liquide, etc."

Situé à Vaux-sous-Chèvremont près de Liège, l’usine de l’entreprise a pris l’eau, comme les autres bâtiments et maisons environnantes. L’eau s’est retirée pendant la nuit mais la prudence reste le mot d’ordre général.

"À l’heure actuelle on ne veut prendre aucun risque, poursuit Valérie Stefenatto, on redoute pour la stabilité du bâtiment. On a demandé à des experts de venir évaluer la structure. On a prévenu tous nos employés et collaborateurs, on leur a demandé de rester chez eux."

À l’image d’autres endroits un peu partout dans la région, la solidarité était de mise au sein de l’entreprise. "Nous avons lancé un appel à la solidarité" raconte la directrice de la communication, "beaucoup de gens se sont proposés pour venir aider à nettoyer et déblayer l’usine et les maisons des autres employés qui ont également été touchés."

Avec les premières observations réalisées ce matin et les photos des lieux qui ont été prises sont d’une telle ampleur que les dégâts pourraient être quasiment irréversibles. "Avec les photos que nous avons reçues on ne sait pas si nettoyer l’usine suffira. Il faudra peut-être refaire un atelier à un autre endroit pendant quelques semaines ou quelques mois le temps que tout soit remis sur pied. Vu ce qu’on voit en image on se dit que ça aurait peut-être été la même chose avec un incendie."

L’entreprise, qui produit 1700 tonnes de chocolat par an, devait tourner encore une semaine avant de fermer jusqu’à la mi-août. Tous les plans sont à revoir désormais, les dégâts "pourraient se chiffrer en millions d’euros" estime Valérie Stefenatto.

 

 

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