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Les célèbres boulets de "Chez Lequet" à vendre: Guillaume Stokis, un grand personnage de Liège, prend sa retraite (vidéo)

C'est un grand personnage de Liège qui prend sa retraite: Guillaume Stokis, le patron de "Chez Lequet" remet son commerce, connu pour ses fameux boulets. Son franc parler et son accent chantant sont une institution à Liège. Notre journaliste Guillaume Fraikin est allé à sa rencontre. 

"Je suis toujours très motivé mais je préfère arrêter avant d’en avoir marre. Il est temps de remettre quelque chose qui est toujours en pleine gloire. Je m’amuse encore mais  à un moment donné, il ne faut pas attendre  d’être trop fatigué. Il faut arrêter avant de trop grosses défaites", a confié Guillaume Stokis.


"Parler aux gens comme ils vous parlent"

Est-ce que ce n’était pas un peu vous qui faisiez l’âme de ce restaurant ? "Tout le monde pourrait faire ce que je fais. Il faut être poli mais aussi pouvoir parler aux gens comme ils vous parlent."

Au fil des années, votre restaurant est devenu une adresse à recommander aux personnes qui partent à la découverte de Liège. "On n’a rien transformé et on a gardé nos vieilles recettes. On n’essaye pas de faire des choses qu’on ne sait pas faire. On ne s’embarque dans des cuisines élaborées. Un petit vin sympathique, la bière, et on est parti", explique patron de "Chez Lequet".


"Je ne veux pas que l’intérieur change"

Vous n'avez pas un petit pincement au cœur de partir? "Je l’ai depuis hier. Mais c’est parti maintenant, avançons. Le candidat idéal pour reprendre mon commerce? "Quelqu’un qui a envie de travailler et qui est sympathique. Il faut être motivé. J’ai des conditions mais il faut que quelqu’un reprenne ce restaurant car il nous appartient à ma sœur et moi. Je ne veux pas que l’intérieur change."

Depuis 1992, il a vu défiler des gens et des anecdotes. "Mon meilleur souvenir c’est Jeanne Moreau qui s’est arrêtée avec un taxi, et elle a demandé pour manger une portion de frites en disant: 'il paraît qu’elles sont bonnes ici'. Elle a mangé ses frites et n’a rien dit de plus avant de remonter dans le taxi", raconte Guillaume Stokis. "Mon pire souvenir ? On n’en a pas. A présent, je n’ai pas peur de m’ennuyer car je connais beaucoup de monde en ville. Je sais toujours me distraire."

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