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Les policiers "tristes, atterrés et en colère" après le décès de leur collègue Amaury à Spa

"Nous sommes tristes, atterrés et en colère, mais impuissants", réagit Thierry Belin, secrétaire national du Syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS) dans les colonnes de La Libre et de la DH, au lendemain du meurtre d'un policier à Spa. "C'est partagé, je crois, par tous les collègues en Belgique."

Amaury Delrez, un policier de 38 ans, a été abattu dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'il contrôlait un véhicule à Spa (province de Liège).

"Je peux vous dire que les gens sont très, très en colère. Nos dirigeants politiques témoignent maintenant de la sympathie pour la famille alors que ces gens nous méprisent à longueur d'année", affirme Thierry Belin au lendemain du drame.

Le syndicaliste poursuit, amer: "Il faut arrêter d'avoir une calculette à la place du cerveau. Ce qui s'est passé est un événement de plus. Il vient s'ajouter au sentiment d'abandon que les policiers vivent de la part du gouvernement. On en a marre des belles paroles. On veut des actes et un réel soutien de la part du monde politique que nous n'avons plus depuis très longtemps."

Le Syndicat national du personnel de police et de sécurité se dit révolté par le manque de moyens. "A partir du moment où l'appelant, je suppose le gestionnaire du café à Spa, dit qu'il y a trois personnes dont une est armée, ce n'est plus une dispute banale", Thierry Belin. "Je pense que quand on arrive en nombre, cela impressionne davantage et cela fait réfléchir les crapules de ce genre-là. Si on disposait de plus de personnel pour une intervention qui nécessite plus de deux personnes, je suis persuadé que cela aurait pu tourner autrement."

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