Accueil Actu

Liège 1 an après la tuerie: "Rien ne sera jamais plus comme avant"

Willy Demeyer, bourgmestre PS de Liège était l'invité de RTLinfo ce matin. Il répondait aux questions de Fabrice Grosfilley et revenait sur la tuerie qui a eu lieu à Liège il y a un an.

Fabrice Grosfilley: deux policières poignardées, un étudiant tué par balle, un an après, leur mémoire est toujours très présente à Liège?

Willy Demeyer: Extrêmement présente. Les événements ont choqué la cité ardente. Tout cela s'est déroulé en plein centre de la ville avec la présence de beaucoup d'établissements scolaires. Et les autorités liégeoises avec les familles ont voulu commémorer l'événement et surtout honorer la mémoire des victimes et des policiers.

Fabrice Grosfilley: Donc il y aura une cérémonie d'hommage ce matin. Cela commence à 10 heures au lycée de Waha. Les élèves de ce lycée sont toujours suivis? Il y a toujours un traumatisme?

Willy Demeyer: En tous les cas, ils avaient fait l'objet avec les enseignants d'une formation qui a été bien utile lors de l'événement. Il est clair que les centres psycho-médicaux sociaux sont toujours sur la brêche.

Fabrice Grosfilley: On sait que cela aurait pu être bien pire sans l'intervention d'une personne du Lycée qui a un peu parlementé à l'entrée, sans le directeur qui a verrouillé la porte derrière elle. Liège leur doit beaucoup. Vous les associez à l'hommage de ce matin?

Willy Demeyer: Tout à fait. Le peloton anti-banditisme est intervenu très rapidement et l'ensemble de l'école a été évacué selon une procédure, donc, c'est tout une organisation que nous avions mis sur pied qui a fonctionné dans des circonstances dramatiques et nous avons pu compter aussi sur la bravoure de certains.

Fabrice Grosfilley: Les policiers sont-ils toujours sous le choc ou le professionalisme a repris le dessus?

Willy Demeyer: En fait, c'est les deux. Je pense qu'ils sont évidemment très professionnels. Ils ont repris le travail dès le lendemain. Mais on n'oublie pas. On n'oublie jamais ces choses-là et elles sont en arrière fond de tout ce qu'on réfléchit et rien ne sera jamais plus comme avant.

À lire aussi

Sélectionné pour vous