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Martine, gérante d'une quincaillerie qui existe à Chênée depuis 184 ans, rouvre un an après les inondations: "Il y a toujours des problèmes"

Les commémorations officielles du 1er anniversaire des inondations catastrophiques auront lieu ce jeudi à Chênée, près de Liège, dans la province de Liège. Dans les vallées sinistrées, plus de 300 entreprises et commerces ont subi des dégâts importants. Plus de 90% d'entre eux ont retrouvé leur activité normale, d'après l'UCM (Union des Classes Moyennes).

"A Verviers, certains connaissent encore un contentieux avec l'assurance ou l'expert. Près de 200 boutiques commerciales sont encore vides. Une aide à la relance est mis en place depuis un an. Les commerçants bénéficient de 5.000 euros pour autant qu'ils justifient leurs dépenses entre le 14 juillet 2021 et le 14 juillet 2022. L'Union des Classes Moyennes demande au ministre wallon de l'Economie l'allongement de ce délai jusqu'à juillet 2023", précise notre journaliste Mathieu Langer.

Suite aux inondations de l'année dernière, la Région wallonne a déboursé 2 milliards d'euros pour aider ces commerçants. Après le droit passerelle inondations, après les formulaires de demande de chômage pour cas de force majeure, certains ont enfin retrouvé leurs clients, comme c'est le cas de propriétaires d'une quincaillerie située à Chênée, qui existe depuis 184 ans, soit 5 générations.

Martine Gillon, la gérante, témoigne dans le RTLINFO 13H. "On a tout démoli et vous voyez que cela remonte tout doucement. Ce qui a été le plus dur et le plus lourd, c'est le côté administratif parce qu'il y a toujours au jour d'aujourd'hui des problèmes avec les assurances et l'administratif. C'est le plus difficile à supporter. La clientèle, elle, revient tout doucement, elle a repris son chemin."

Jacques Dodet, co-gérant, évoque un autre problème qui a fait surface endéans cette année de reconstruction: "Il y a aussi un problème au niveau des prix. Les prix ont fortement augmenté entre le moment de l'inondation et maintenant. Donc, on essaie de négocier avec l'assurance mais c'est une grosse discussion et un fameux problème".

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