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Rebondissement dans l'affaire du meurtre de Bilal à Liège: les parents se rejettent la faute, la mère est libérée

Le 28 août 2019, Bilal, 19 ans, est retrouvé mort dans son appartement familial, victime de coups de couteau. La mère avoue d'abord le crime, mais désormais l'étau se resserre autour du père de la victime.

Le 28 août, à Liège, un jeune homme est retrouvé mort dans une habitation du quartier Sainte-Walburge. L'homme est victime de coups de couteau. À l'époque, ses deux parents sont privés de liberté.

Un rebondissement dans cette affaire a eu lieu. Depuis 1 mois et demi, Mohammed, le père, et Fatima, la mère, sont derrière les barreaux en attente des décisions des chambres d'accusation et du conseil.

Cela fait un mois et demi que Fatima dit avoir tué son fils. L'affaire a pris une toute autre tournure vendredi dernier.


Les parents se rejettent la faute

Mohammed explique que le 28 août, une dispute, loin d'être la première, éclate dans l'appartement familial. Du bout des lèvres, il avoue: c'est lui qui tenait le couteau au moment de cette dispute.

Bilal tombe, et la lame le traverse jusqu'au coeur. Une déclaration qui disculpe Fatima, qui finit par accuser son mari. La juge d'instruction décide alors de la libérer.

Me Séverine Solfrini avocate de la mère de Bilal, a confirmé cette remise en liberté. "L'affaire s'est déroulée dans le huis clos d'une famille modeste et sans histoire. Les premières versions livrées n'étaient pas précises sur le rôle du père et de la mère. La mère avait affirmé que les faits étaient arrivés "par sa faute" car elle culpabilisait. Mais il ressort de différents éléments que ce n'est pas elle qui a porté le coup de couteau. Cette mère, qui a le soutien de ses enfants, est finalement parvenue à expliquer le contexte familial dans lequel se sont déroulés les faits."

Dans cette affaire, les parents ne sont pas les seuls à avoir un rôle. Les frères et soeurs de Bilal sont présents, eux-aussi, au moment des faits.
Avant que la police n'arrive, ce sont eux qui font disparaître les taches de sang qui recouvrent le sol de l'appartement familial.

Le père, quant à lui, reste détenu jusqu'à son prochain passage devant la chambre des mises en accusation. La mère est désormais libre mais elle reste inculpée, comme le père, du meurtre de son fils.

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