Partager:
Soulagement pour les travailleurs de Liberty Steel à Liège. Les sites de Flémalle et Tilleur vont pouvoir redémarrer, grâce à un financement du groupe. Les 600 emplois menacés devraient être maintenus.
D'ici quelques semaines, la sidérurgie liégeoise devrait redémarrer après avoir été mise à l'arrêt forcé durant de nombreux mois. Une bonne nouvelle pour les travailleurs en chômage économique. "Les travailleurs sont prêts. Il y a un maintien de l'outil donc on n'a pas de problème. Les travailleurs sont impatients de redémarrer les installations. Cela veut dire qu'on retrouve un certain confort au sein de cette entreprise, qui permettrait de rassurer quant à l'avenir de cette activité", a déclaré Jordan Atanasov, le secrétaire régional CSC Météa.
Cette volte-face de Liberty Steel est surprenant. Fin novembre, ce géant de la sidérurgie évite la faillite à Liège en présentant à la justice une proposition de restructuration financière. Un mois plus tard, lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire, le groupe renonce à ce plan de relance. Cette semaine, la direction a publié un communiqué au personnel, annonçant avoir trouvé un financement de 10 millions d'euros.
"Ce financement combiné à l'aboutissement d'un certain nombre de négociations commerciales permet d'envisager le redémarrages des usines pour la mi-février, conformément à l'engagement pris par Liberty auprès des autorités", peut-on lire dans le communiqué.
De l'argent nécessaire à la réalisation du plan de transformation qui assurera à l'entreprise liégeoise un avenir durable. "On a déjà entendu ça il y a 2 ans. Je rappelle qu'il y avait une enveloppe de 100 millions qui devrait être affectée à Liège pour permettre de mettre à niveau l'ensemble des installations au niveau technologique. On attend de voir. C'est encore une annonce qui est faite", ajoute Jordan Atanasov.
15% des travailleurs liégeois devaient perdre leur emploi. Cette relance d'activité se fera avec environ 600 ouvriers.
