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Un étudiant retrouvé avec une balle dans la tête à Liège: ses amis soupçonnés de préparer un attentat

Un étudiant français en armurerie a été retrouvé mardi avec une balle dans la tête dans son kot liégeois. Son état est jugé critique. Des substances chimiques pouvant faire penser à une préparation d'attentat ont été retrouvées sur place. Deux amis de la victime, des Français également étudiants en armurerie, ont été placés sous mandat d'arrêt.

Bérenger N., 21 ans, a été retrouvé blessé par balle à la tête mardi après-midi dans son kot situé 19 rue Henri Maus à Liège. Avertie des faits, la police est rapidement arrivée sur les lieux. Les enquêteurs ont interrogé Franck C., 21 ans et Rémy C., 20 ans, présents dans le bâtiment. Les deux hommes font partie de la même école d'armurerie que la victime. Franck a affirmé que le coup de feu qui a atteint Bérenger à la tête était parti accidentellement alors qu'il nettoyait son arme. L'autre individu interpellé a, pour sa part, déclaré n'avoir rien vu. Les enquêteurs doutent de cette version.

Des produits chimiques découverts

La police a découvert dans le kot deux armes interdites ainsi que des produits chimiques pouvant être utilisés dans la fabrication d'explosifs. Aucune piste n'est écartée pour expliquer les faits. L'une d'elle évoque la possible préparation d'un attentat.

Outre les armes et les explosifs, les enquêteurs auraient retrouvé dans le kot des pochettes pouvant servir au placement d'explosifs sur des cibles, des cartes recensant les commissariats de police de la région liégeoise ainsi que des notes relatives au système d'alarme de l'Armurerie du Nord, à Liège. Cette découverte a entraîné l'intervention des démineurs d'Heverlee et de la cellule mobile d'analyses chimiques de la protection civile.

Emprisonnés

Franck et Rémy ont été tous les deux déférés mercredi au parquet de Liège. Ils ont été inculpés de tentative d'homicide et d'infraction à la loi sur les armes, avant d'être incarcérés. Les deux jeunes comparaîtront lundi devant la chambre du conseil de Liège.

Quant à la victime, Bérenger, il est toujours en vie mais le pronostic des médecins reste réservé.

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