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Vous adorez louer en gîte entre amis dans les Ardennes? A Houffalize, des riverains en ont marre de cette pratique (vidéo)

Pour de nombreuses communes, le tourisme est une bonne chose, d’un point de vue économique. Mais à Houffalize, en province de Luxembourg, certains ne le voient pas du tout de cette façon. Des habitants aimeraient limiter l’établissement de grands gites, qui selon eux, menacent, leur tranquillité.

"C'est vrai que lorsque des vacanciers arrivent par groupe de vingt, ça peut faire du bruit", dit un riverain, au micro de Quentin Ceuppens. "C'est totalement contradictoire, dans le sens où mettre des gîtes en place pour que des personnes puissent se promener et profiter des Ardennes apporte un certain confort économique à la ville, donc tous les citoyens en profitent", estime cependant une vacancière.

"Il y aura une piscine, un terrain de pétanque, on n'en veut pas!"

Marie-Ange possède un gîte. Pour elle, les vacanciers sont les bienvenus, mais uniquement dans son infrastructure. "La différence ici est que c'est un gîte à caractère familial, explique-t-elle. On a souvent des familles, disons deux familles. Et cela répond plus aux petites structures".

En face de chez elle, il est question de construire un gîte pour vingt personnes. C'est beaucoup: pratiquement la population du quartier entier. "Ca cause des nuisances. Il y aura la piscine, le terrain de pétanque, et ça, on n'en veut pas", se plaint Marie-Ange.


La commune est pour

Pourtant, les autorités ont déjà donné leur feu vert pour la construction de ce gîte à grande capacité. La commune d'Houffalize rappelle l'importance du tourisme en province du Luxembourg, seul vecteur économique de la région. "On a limité à 18 personnes, affirme Marc Caprasse, bourgmestre de la commune. Pourquoi pas 15? Parce qu'on a questionné des propriétaires de gîtes et qu'ils estiment que pour avoir un seuil de rentabilité suffisant, il faut une location à hauteur de 18 personnes".

En 2011, une pétition contre la construction de gîtes jugés trop grands avait récolté plus de 200 signatures de riverains mécontents.

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