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"C'est pas normal de tuer des cochons qui sont sains": Pauline tente de se faire une raison, alors que la peste porcine se propage toujours

De nombreux porcs ont été abattus dans des exploitations gaumaises pour éviter la propagation de la maladie ou par manque de clients.

L'épidémie de peste porcine ne faiblit pas chez nous. 1763 carcasses de sangliers issues de la zone infectée ont été analysées, et près de 600 se sont révélées positives au virus. 

De nombreux porcs ont été abattus dans des exploitations gaumaises pour éviter la propagation de la maladie ou par manque de clients, comme dans l'une des plus grandes porcheries de la province de Luxembourg. "C'est dur… Ça fait longtemps que je n’étais pas revenue ici et c'est…", explique Pauline Vandenbussche, pour qui la vue de sa porcherie vide est difficile à soutenir.

250 porcelets ont été abattus dans son exploitation. "Il y a eu de la panique, au niveau de tout le monde, du monde de l'élevage porcin, qui a fait qu'on s'est retrouvé coincés", explique-t-elle.


"C'est pas normal de tuer des cochons qui sont sains"

Depuis, pas d'amélioration en vue, la peste porcine africaine se propage toujours, et Pauline tente tant bien que mal de se faire une raison. "C'est pas normal de tuer des cochons qui sont sains, mais dans la situation dans laquelle nous étions, on n'avait pas le choix".

Le premier cas de peste porcine africaine a été détecté en septembre dernier, c'était il y a 6 mois. Depuis, les prix du porc ont chuté d'environ 20%. Il se vend aujourd'hui en dessous du prix de revient.

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