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Béatrice Berlaimont retrouvée sans vie à Arlon: mystère autour de sa mort

Le corps de la petite Béatrice Berlaimont, disparue depuis le 21 novembre, a été retrouvé ce lundi après-midi dans un bois à Arlon. L’affaire a été mise à l’instruction. Une autopsie complète doit avoir lieu demain.

Dénouement malheureux dans le cadre de la disparition de la petite Béatrice Berlaimont, âgée de 14 ans. Son corps a été retrouvé ce lundi après-midi "dans des bois" à Arlon, à proximité de chez elle. C'est ce qu'a confirmé en fin d'après-midi le parquet d'Arlon. La dépouille a été découverte dans un bois proche de son école situé le long de la rue Marie Delcourt à Sesselich. Le juge d'instruction ainsi que le parquet sont descendus sur place.

Les causes du décès inconnues 

"Le médecin légiste a été requis et a procédé à un examen sommaire externe du corps. Il procédera demain (ndlr: mardi) à une autopsie afin de déterminer les causes du décès qui demeurent inconnues à cet instant. L’enquête se poursuit afin d’identifier, le cas échéant, le ou les auteurs", a précisé en début de soirée Sarah Pollet, magistrate de presse du parquet d'Arlon. 

Importants moyens déployés 

La jeune fille avait quitté son domicile, situé à Arlon, vers 7h30 le 21 novembre dernier. Mais elle n'avait jamais rejoint son école. Sa disparition, qui "ne présentait pas le profil d'une fugueuse", selon les autorités, avait immédiatement été jugée inquiétante et des moyens importants avaient été mobilisés pour la retrouver.

Un hélicoptère a survolé la région, proche des frontières française et luxembourgeoise, des policiers et des militaires ont effectué des battues et une campagne d'affichage nationale avait été lancée. Samedi, entre 100 et 150 citoyens ont pris part à une distribution de tracts d'avis de recherche. Cette initiative citoyenne était encadrée par la police.

Une enquête "très difficile" 

L'enquête était qualifiée par le chef de service de la cellule disparition, Alain Remue, de "très difficile", car "toutes les pistes restaient ouvertes". "On sait juste qu'elle n'était pas bien dans sa peau, comme beaucoup d'adolescents de 14-15 ans, et qu'elle souffrait de la séparation de ses parents", avait expliqué une porte-parole de Child Focus.

Campagne de désaffichage

L'asbl va aujourd'hui procéder au retrait des affiches signalant la disparition de la jeune fille, et demande également aux personnes possédant des affiches de les retirer."Par respect pour la famille, nous demandons instamment aux personnes qui ont collé une affiche à leur fenêtre ou sur leur voiture de la retirer", a indiqué ce lundi la porte-parole. Par ailleurs, Child Focus a signalé que "les parents peuvent être soutenus par nos conseillers, s'ils le souhaitent."        

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