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Après avoir été complètement saccagée, la maison de Jacques à Bièvre a BRÛLÉ cette nuit

"La maison qui a été vandalisée dans le village de Graide (commune de Bièvre) a subi un incendie cette nuit, la maison est complètement ravagée", nous affirmait ce lundi matin une personne via le bouton orange Alertez-nous. Le bourgmestre faisant fonction a confirmé l'incendie. La semaine passée, RTL INFO avait réalisé un reportage sur cette maison appartenant à Jacques, 74 ans, qui avait été vandalisée en son absence pendant les fêtes de fin d'année. Celui-ci nous avait dit craindre de nouvelles représailles. Un voisin était pointé du doigt comme auteur potentiel par plusieurs riverains.

Lors des fêtes de fin d'année, Jacques s'était absenté de son domicile durant quelques jours. A son retour de vacances, il avait retrouvé sa maison complètement saccagée. Le septuagénaire déclarait connaître le responsable. 

Une maison saccagée, de l'huile de vidange répandue sur le sol, les vitres et les murs. Il était impossible de se déplacer à l'intérieur de l'habitation. Un tuyau de bonbonne de gaz avait même été sectionné. Quelqu'un avait tenté de tout faire exploser. "Si j'étais rentré plus tôt, il suffisait que j'allume la lumière et ça explosait", lâchait Jacques.

On a peur des représailles

Après le saccage de sa maison, Jacques a pu compter sur la solidarité de ses voisins. Il a été hébergé chez l'un d'entre eux. D'autres n'ont pas hésité à lui offrir de quoi manger et quelques vêtements en attendant mieux. Selon Jacques, l'auteur du saccage est un voisin quadragénaire, connu du quartier et qui sèmerait la terreur depuis plusieurs années en toute impunité. "Il met la terreur partout et fait paniquer les gens. On a peur des représailles. Et puis maintenant, on peut plus faire justice soi-même. Surtout que la police ne fait rien", déplorait Gérard, un habitant de la commune.

Le suspect aurait même prévenu Jacques de ses méfaits. "Il m'a dit 'Je vais faire exploser ta baraque'. Et bien, il l'a fait!", s'exclamait Jacques qui assure que de nombreuses plaintes avaient été enregistrées par la police de la commune.

Dans ce petit village de 800 âmes, l'habitant lésé craignait de nouvelles représailles. Contacté par nos soins, le bourgmestre faisant fonction nous confirmait qu'une enquête était en cours mais faute de preuves, le principal suspect était toujours en liberté. 

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