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Alain a dû évacuer sa maison après le glissement de terrain à la Citadelle de Namur: "Je vis ça très mal"

Trois maisons restent évacuées après un glissement de terrain à Namur, au pied de la Citadelle.

"Il y a la police et les pompiers à la Citadelle de Namur. Il y a un balisage. Que se passe-t-il?", s'interrogeait Michaël via notre bouton orange Alertez-nous, ce samedi. Un glissement s'est produit sur un terrain en hauteur sur la Citadelle d eNamur où des habitations ont été démolies. De la terre s'est détachée du sol sur une quarantaine de mètres. Au total, dix personnes réparties dans 3 habitations ont été évacuées. A 13 heures ce dimanche, les habitants ne pouvaient toujours pas regagner leur habitation. La raison précise de cet éboulement reste à déterminer mais il est fort probable qu’il soit lié au chantier de construction d’un immeuble. Jean Escarmelle est ingénieur en stabilité. Il était interrogé lors du RTLinfo 13 heures par Sébastien Prophète: "S’il y a un mouvement, ca fait quelques milliers de mètres cube. Si ça met en mouvement, la maison ne tiendra pas. (…) Il faudra attendre deux ou trois jours pour être certain que la stabilisation est faite. Par la suite, il y aura à remettre le terrain en prime état éventuellement."

Samedi en soirée, les pompiers avaient craint pour la vie d'une personne après avoir découverte une tente dans le remblais, mais aucune victime n'est finalement à déplorer. Tout danger n'est pas encore écarté. Ce dimanche, le périmètre de sécurité est maintenu.

Samedi, lors d'une analyse du terrain, un expert a relevé une deuxième faille. C'est pourquoi. par précaution, les habitants de 3 maisons ont été priés de passer la nuit ailleurs. C'est le cas d'Alain rencontré par notre journaliste Sébastien Prophète au moment où il préparait une petite valise. "J'apporte des pyjamas, le porte-feuille et des papiers d'identité. J'emmène aussi des médicaments. Il faut surtout couper l'électricité, l'eau et le gaz", nous confiait-il. Avant d'ajouter: "Je suis un homme naturellement stressé donc là avec le défilé des experts des pompiers, experts et commandants de police, je vis ça très mal".


 
 


  

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