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C’est le jour J aujourd’hui pour Carolina. Elle va installer à sa fenêtre les deux éprouvettes reçues par Greenpeace. Pour cette habitante du centre de Namur, cette démarche est importante.
"Je suis namuroise, une citoyenne qui essaye d’être active, je suis aussi maman, j’ai deux enfants", explique Carolina. "Pour moi, c’est donc un enjeu de santé très important et je souhaite pouvoir en savoir plus afin de protéger mes enfants aussi".
"Des informations qui pourront nous ouvrir les yeux"
Comme Carolina, 73 autres citoyens se sont portés volontaires dans toute la Wallonie. Des participants qui vivent dans des rues où le trafic routier est important.
"J’espère qu’à Namur, on est encore assez bien protégés", dit la citoyenne. "Mais je n’en ai aucune idée, donc ici, ce sont des informations qui pourront nous ouvrir les yeux."
Des stations de mesures sont déjà installées un peu partout en Wallonie. Le problème est qu’elles se trouvent généralement éloignées des zones urbaines. Greenpeace souhaite donc récolter des données directement dans les centres villes.
Un problème est directement lié aux voitures diesel qui parcourent nos rues
"On le voit dans les villes flamandes, à Bruxelles, dans les villes européennes, il y a des problèmes à cause du dioxyde d’azote", explique Elodie Mertz, experte qualité de l’air et mobilité pour Greenpeace. "Ce problème est directement lié aux voitures diesel qui parcourent nos rues. On sait que cela a un impact très néfaste sur la santé".
Les résultats seront communiqués début octobre. Greenpeace espère ainsi faire régir les autorités wallonnes à la veille des élections.