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La chaussée de Louvain en travaux à Namur : "Tout le monde y trouvera son compte donc il faut prendre son mal en patience"

La chaussée de Louvain, l'un des plus grands axes d'entrée et de sortie de Namur est en travaux. A partir d'aujourd'hui et pour un an, elle sera désormais inaccessible aux voitures vers la E411.

Des images plutôt inédites de la chaussée de Louvain, ce matin à Bouge en région namuroise. Pas un seul véhicule qui circule vers l'autoroute, et pour cause cette portion longue d'un peu plus d'un kilomètre va être entièrement réaménagé notamment pour permettre une meilleure circulation des bus.

"L'objectif c'est d'avoir une bande réservée pour les bus pour avoir un accès rapide et direct entre le "P+R" de Bouge et le centre ville de Namur." explique Stéphanie Scailquin, échevine de la mobilité à Namur.

Dès aujourd'hui, la circulation est stoppée à hauteur du carrefour de la rue Saint-Luc, celle qui mène à la clinique du même nom. Les bus sont déviés vers la gauche de la chaussée, les particuliers vers la droite. Ces deux itinéraires permettent pour l'un accéder à l'autoroute et pour l'autre, retrouver les commerces.

Les véhicules qui arrivent de la E411 peuvent, quant à eux, circuler normalement vers le centre. "Aux heures de pointe, là il va y en avoir de bouchons, donc vaut mieux pas venir c'est par le centre." réagit un usagé.

Des commerçants inquiets

D'autres sont plus enthousiastes. "C'est nécessaire, surtout ici : c'est une rue quand même fort fréquentée." explique une automobiliste. "Je crois qu'après ce sera super. Tout le monde y trouvera son compte donc il faut prendre son mal en patience." ajoute un autre usagé.

Les autorités insistent : les commerces resteront facilement accessible malgré le chantier. Mais dans la boulangerie "Carrément Bon", située le long de la bande en travaux, l'avis est plus nuancé. 

"Pour l'instant, c'est acté : nous avons une perte de clientèle. Des clients qui n'osent plus venir, qui ne se déplacent pas. Là, je viens de descendre la chaussée, c'est morte pleine, c'est sinistre." constate la propriétaire de la boulangerie. 

"J'arrive de cette zone, j'ai voulu venir chercher mon pain, je suis tombé sur les barrières et je me suis demandé comment les commerçants arrivent à encore à travailler" explique un client. 

De nouvelles habitudes à prendre pendant un an et certainement plus de patience à son volant.

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