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Spy touché par les inondations: "En 40 ans, c'est la première fois que je vois autant de dégâts"

Ils étaient attendus, les orages se sont bel et bien abattus sur une partie du pays ce dimanche en fin d'après-midi. Résultat, le village de Spy a été touché par de nombreuses coulées de boue.

Des averses orageuses ont frappé plusieurs régions du pays en surprenant parfois de nombreux riverains hier. C'est le cas notamment à Spy (Jemeppe-sur-Sambre) dans la province de Namur. Le bassin d’orage du village a cédé et déversé toute l’eau et des boues dans les jardins chez des particuliers. De nombreuses caves et habitations sont inondées. Christian, l'un des habitants, raconte au micro de Fanny Dehaye et Philippe Lefever pour RTLinfo: "Tout a été défoncé dans mon atelier. Tout a été embarqué et retourné. Il n'y a plus rien. Je vais en avoir pour une semaine pour tout remettre en ordre." Il poursuit: "Il a plu pendant au moins une heure et demi, très fort. Depuis 40 ans que j'habite ici, c'est la première fois que je vois autant de dégâts. On va s'y mettre demain quand l'eau aura fini de couler."


Pour Maria, c'est la maison de sa fille qui a été touchée. L'habitation est complètement inondée. "Tout est arraché. Ça vient des champs. On ne sait rien faire d'autre que d'attendre. Ensuite, on ira voir les dégâts à l'intérieur et tout nettoyer. (…) La commune est déjà passée et les pompiers sont évidemment débordés."

Améline, elle, accueille des migrants. Ils ont dormi la nuit dernière dans une salle du village pour être à l'abri car le jardin est inondé. Notamment l'abri du jardin qui contient les habits des migrants. Elle raconte: "On a amené des essuies. Tout le jardin est inondé, la cabane est inondée aussi. Apparemment il y a des migrants qui ne veulent pas aller dans la salle, parce qu'ils n'auront pas à manger. Mais je vais essayer qu'ils y aillent." Améline a reçu de l'aide des migrants, car sa maison était également sous eaux. "Il y avait de l'eau à l'intérieur, mais les migrants m'ont aidée à racler chez moi, et ça va, il n'y en a plus", ajoute-t-elle.

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