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"L'arbre et le jardinier" : voici la fable de Philippe sur la politique belge en temps de crise

"Remplacez l’arbre par la Belgique. Les feuilles par les électeurs. Le jardinier par un parti politique. CQFD", explique Philippe qui souhaite partager sa fable avec vous. N'hésitez pas à apporter vos commentaires au bas de l'article.

Alors que les ministres se retrouvent une fois de plus pour chercher plusieurs nouveaux milliards d'économie (2,8 milliards pour être précis), toujours dans le but de respecter le déficit maximum de 2.15% du PIB, Philippe souhaite partager sa fable, écrite à la manière du poète La Fontaine, envoyée à notre rédaction via la page Alertez-nous. La population belge devient les feuilles d'un arbre et le gouvernement prend les traits d'un jardinier qui a en charge l'entretien de l'arbre. Le message véhiculé par Philippe est qu'en ce temps de crise, nous devons être plus solidaires et que le gouvernement, lui, doit prendre des mesures courageuses plutôt que d'agir à court terme. 

La fable de Philippe: "L’arbre et le jardinier"

"Il était une fois un arbre. Cet arbre, pleins de belles feuilles, était soigné par un gentil jardinier. Le jardinier était gentil parce que les feuilles de l’arbre l’aimaient bien et qu’elles l’avaient choisis pour entre prendre soin. Et grâce à elles, le jardinier  avait un job.

Un jour, des feuilles tombèrent malades. Le jardinier les soigna, une par une. Les feuilles malades étaient contentent et continuaient à faire confiance au jardinier. Les feuilles en bonne santé étaient aussi contentent parce qu’on ne les ennuyait pas avec ces problèmes.

Puis de plus en plus de feuilles tombèrent malades. La colère grondait parmi les feuilles. Mais le jardinier avait beaucoup d’argent et pouvait même en emprunter. Alors il pouvait continuer à soigner toutes les feuilles, une par une, sans se soucier de savoir d’où venait le mal. Et toutes les feuilles continuaient à faire confiance au jardinier.

Un jour cependant, le jardinier se rendit compte que le mal venait des racines et il voulut tenter d’agir. Mais en intervenant sur les racines, il allait affecter toutes les feuilles, même celles en bonne en santé. Et celles-là ne voyaient pas d’un bon oeil qu’on vienne les embêter. Alors, comme il avait l’argent, le jardinier continua à soigner les feuilles malades. Et les feuilles continuaient à faire confiance au jardinier.

Après quelques années, le jardinier se retrouvait endetté et sans le sous. Il commença à soigner moins bien les feuilles malades. Pire, il commença à ne plus savoir en soigner quelques-unes.

Ce qui devait arriver, arriva. Les feuilles malades commencèrent à mourir et à contaminer les feuilles en bonne santé. La colère se fit de plus en plus grande. L’arbre entier était secoué par larage au fur et à mesure que des feuilles tombaient.  Le jardinier, dépassé par l’ampleur du désastre, tenta par tous les moyens de soigner ce qu’il pouvait, pour que le plus possible de feuilles continuent à lui faire confiance. Car le jardinier commençait à comprendre qu’il risquait de perdre sa place. Malheureusement, cette peur de perdre sa place lui fit manquer de courage. Le courage de s’attaquer aux racines ! Et de plus en plus de feuilles moururent.

L’arbre entier fini par dépérir.

Moralité : toutes le feuilles doivent accepter de participer au bien être de l’arbre dont elles vivent avec un jardinier courageux capable de soigner l’arbre, et pas les feuilles …

Alors pourquoi cette fable ? Remplacez l’arbre par la Belgique. Les feuilles par les électeurs. Le jardinier par un parti politique. CQFD."

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