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Steven informe contre les dangers des réseaux sociaux: "On a vu des réputations salies"

Au sein d'un groupe lié au JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) de la région liégeoise, une dizaine de jeunes veut informer sur les dangers d'un mauvais usage d'internet.

Steven Bours est réassortisseur à Glain, une section de la ville de Liège. Mais tous les lundis, de 18h30 à 20h30, il rejoint les dix jeunes qui composent un groupe au sein de la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) locale, chargé d'informer sur les dangers liés à un mauvais usage d'internet. Ensemble, ils préparent la prochaine séance d'information.

Car c'est bien le but de la JOC, qui se veut, selon leur site internet (JOC.be), "un mouvement d'éducation par l'action qui rassemble des jeunes (15-30 ans) de milieux populaires en les organisant afin qu'ils mènent des actions collectives de changement".

 

D'où vient l'idée ?

Steven nous explique d'où leur est venue cette récente initiative d'informer sur les dangers liés au web. "Nous avons été choqué par la vidéo d'Amanda Todd (une adolescente qui s'est suicidée en 2012 après avoir été harcelée, notamment sur les réseaux sociaux, NDLR). Nous en avons parlé autour de nous et avons constaté qu'il y avait de nombreux jeunes victimes de ce genre d'harcèlement".

Heureusement, rares sont ceux qui en viennent au suicide. "Mais on a vu beaucoup de réputations salies sur les réseaux sociaux".

 

Comment travaillent-ils ?

D'où l'idée d'informer les jeunes, et les moins jeunes, sur les dangers liés à l'usage des réseaux sociaux, et à celui du web en général. "L'idée n'est pas de détruire internet, qui a de nombreux côtés positifs. Mais on veut dire aux gens: 'Faites attention' à ce que vous écrivez, ce que vous montrez de vous".

"Nous sommes une dizaine dans le groupe, et au moins cinq à chaque conférence que nous donnons. Les séances d'information durent environ une heure, mais ça dépend de ce qu'on fait: un débat, un échange. Si c'est plus ou moins dynamique. Et à quel public on s'adresse".

 

Les écoles et les mouvements de jeunesse

Les victimes les plus exposées sont les jeunes. C'est pourquoi leur principal champ d'action se situe dans le milieu scolaire. "Les écoles, mais aussi les écoles de devoirs (lieu de rattrapage après les horaires scolaires, NDLR), les mouvements de jeunesse".

Leur groupe est prêt à se déplacer, et fonctionne pour l'instant sur le bouche à oreille. Leur ambition est de "faire une conférence une fois par mois. Avec les vacances, ça sera plus calme, mais nous restons disponibles".

Motivés, ces bénévoles sont prêts à se déplacer pour faire passer leur message. Si vous êtes intéressés, allez sur www.joc.be ou appelez la ligne directe de leur groupe: 04 232 61 78. 

 

Mathieu Tamigniau

> Vos questions @mathieu_tam sur Twitter

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