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"Le mieux, c'est d'avoir des chaussures de running": Manuel, brancardier au MontLégia, transporte les patients de service en service

Nous vous proposons de partir à la rencontre des brancardiers. Ces derniers ont une fonction essentielle au sein des hôpitaux: transporter les patients mais aussi les rassurer. À la clinique du MontLégia, ils parcourent en moyenne 18 kilomètres par jour.

Au sein de la clinique du MontLégia, nous suivons Manuel. Comme tous les brancardiers, Manuel est géolocalisé dans l'hôpital. C'est un logiciel avec une voix de synthèse qui attribue les missions. "Parfois, on a directement un transfert donc on part directement. Parfois, on attend 2, 3 minutes. 10 minutes tout au plus". On arrête pas", explique-t-il. 

Manuel est brancardier depuis un an et demi. En service depuis bientôt deux ans, le MontLégia a été conçu pour le confort des patients: de l'espace, de longs couloirs et une architecture qui a considérablement changé la vie des brancardiers. Leur kilométrage journalier a été multiplié par deux. Il a fallu doubler les équipes. "On n'a pas forcément l'habitude de faire 18 kms par jour. Donc c'était compliqué. Maintenant, ça va tout seul. Le mieux c'est quand même d'avoir des chaussures de running", confie Manuel. Le salaire d'un brancardier avoisine les 1.800€, indique-t-il.

"Une bonne communication"

Aux soins intensifs, débrancher les appareils prend du temps. Lors de notre visite, Manuel doit transférer un patient de sa chambre vers la salle d'IRM. L'opération est délicate. "On a des patients qui sont fortement à risque. Pour les patients intubés, ce sont les infirmières et les médecins qui les véhicules eux-mêmes", explique-t-il. Pour Ebru, infirmière, cette entraide est primordiale. "On a une bonne communication et pour nous, tout se passe bien", confie-t-elle. 

Chaque jour, entre 600 et 700 transferts de patients sont effectués dans l'hôpital. Certains ne parlent pas bien français. Il faut parvenir à les rassurer. "En premier lieu, on essaye d'avoir un contact visuel. C'est très important qu'ils puissent voir dans notre regard qu'ils peuvent nous faire confiance", indique Manuel. Le brancardier ne cache pas que son travail demande beaucoup d'énergie. 

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