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Margaux et Rosalie ont ouvert, à 21 ans seulement, une friperie à Bruxelles: voici les vêtements revenus "super à la mode"

Margaux et Rosalie sont deux jeunes femmes de 21 ans originaires du Brabant Wallon. A l'âge de 14 ans, elles se sont retrouvées dans la même classe en 3ème secondaire au collège du Cardinal Mercier à Braine l’Alleud et sont tout de suite devenues meilleures amies. Depuis, elles ne se quittent plus et partagent les mêmes passions. Des passions qui se sont métamorphosées en un business, comme elles ont tenu à nous le partager via le bouton orange Alertez-nous.

Une passion commune

"Très tôt, on s'est découvert une passion commune. Une activité normale à faire entre copines, c’est du shopping... Mais nous, on est devenues accros aux friperies… ", explique Rosalie.

Ce shopping 100% vintage leur colle tellement à la peau qu’elles n’hésitent pas, régulièrement pendant leurs études secondaires, à parcourir de nombreux kilomètres pour rejoindre leur friperie préférée située à Mons. "On a toujours trouvé que c’était plus gratifiant de porter une pièce qu’on aime bien et qu’on a mis du temps à dénicher, plutôt que des vêtements de grandes chaînes commerciales que tout le monde porte. Et en plus, c’est écologique", souligne Rosalie.

Un premier confinement fructueux

En entamant leurs études supérieures à l’IHECS (Institut de hautes études de communication sociale) à Bruxelles, les deux jeunes étudiantes continuent à se voir régulièrement et à partager leurs centres d’intérêt communs. "Après le premier confinement lié à la pandémie du coronavirus, alors que la plupart des cours s’étaient donnés en distanciel, on a commencé à petit à petit se revoir en été. Le confinement est une période au cours de laquelle Margaux avait beaucoup réfléchi à sa future entreprise. Elle a toujours rêvé de devenir une entrepreneure et s’est mise à imaginer sa propre friperie."

Un "business plan" pour concrétiser leurs idées créatives

Les deux jeunes femmes avaient des idées plein la tête mais il leur fallait, pour les réaliser, un projet qui tienne la route. "La mère de Margaux, Nathalie nous a beaucoup aidé à réaliser notre rêve. Elle nous a appris à faire un business plan et à le mettre en œuvre."

Les deux jeunes femmes ont également réalisé une étude de marché. "On ne savait pas trop vers quoi on allait, mais il fallait mettre toutes les chances de notre côté pour y arriver", explique Rosalie.

Une fois le projet sur papier, Margaux et Rosalie se sont mises dès la rentrée des universités et hautes écoles à la recherche d’un espace à louer dans le centre de Bruxelles. "On passait des heures à consulter les agences immobilières", décrit la jeune femme.

Fin décembre, elles trouvent un bâtiment comprenant une surface commerciale de 150 mètres carrés situé juste à côté de la Grand Place de Bruxelles et des autres friperies des connaisseurs. "C’est exactement ce qu’on voulait. Les amateurs de vintage aiment se rendre dans plusieurs friperies au même endroit. Il fallait donc qu’on ne soit pas trop loin géographiquement du centre de la capitale. Dès qu’on a trouvé le lieu pour s’installer, cela a été très vite", se souvient Rosalie. "On a réalisé des travaux pendant un mois dans le thème qu’on voulait et l’ouverture a pu avoir lieu le 12 février." Margaux devient alors la gérante officielle de la boutique et Rosalie, la chargée en communication.

Une boutique "instagramable"...

A l’intérieur de leur boutique se trouve des "SPOTS" Instagram. Des endroits aménagés et colorés où les clients peuvent réaliser des vidéos ou des photos sympas avec une décoration branchée et puis les poster sur les réseaux sociaux. "C’est la meilleure publicité possible. Notre mur en fourrure rose flashy les incite à faire cela. On a aussi aménagé un salon avec des chouettes miroirs. Les abonnées des comptes Instagram et TikTok de nos clients ont alors, eux aussi, envie de découvrir cette décoration de leurs propres yeux et viennent jeter un coup d’oeil chez nous. Cela correspond un peu "au bouche à oreille" d’avant. On essaye de devenir "The place to be" sur les réseaux sociaux", concède Rosalie.

...Et des prix abordables

Tous les articles sont disponibles à des prix abordables. Et Rosalie de détailler: "On vise une clientèle jeune et les étudiants du supérieur qui n'ont pas toujours beaucoup de revenus pour s'habiller.  Il y a des bacs où les articles sont mis en vente entre 1 et 5 euros. Pour un t-shirt, il faut compter entre 5 et 10 euros. Et les pulls, 5 et 15 euros. Une grosse doudoune, cela peut aller jusque 65 euros, mais c'est le maximum..."

Les jeunes femmes achètent leurs marchandises chez des fournisseurs européens spécialisés en vêtements de seconde main. "On achète des gros sacs qu’on paye au kilogramme. Mais tout est de bonne qualité, sans tâche et a déjà été lavé une fois", assure Rosalie. "On essaye d’avoir des marques intemporelles de style Levi’s, Adidas, et on essaye si possible de respecter les saisons…"

Le style des Spice Girls des années 2000 revient à la mode

Margaux et Rosalie aiment également jouer avec leur propre style d'habillement. Elles ont d’ailleurs baptisé leur boutique: "Hérésie" pour mettre un point d’honneur sur le fait qu’elles sont loin d’être des Brabançonnes classiques. Rosalie décrit d’ailleurs son style actuel comme celui du début des années 2000, après être passée par plusieurs phases. "Ce qui est super à la mode maintenant, ce sont les jeans taille basse avec les tops pailletés et les vestes en toile parachute, un peu comme étaient habillées les Spice Girls au sommet de leur carrière. Ou aussi les corsets portés sur des t-shirts ou des chemises. La demande est forte". Tout un programme…


 

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