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Auderghem: le parking de dissuasion Delta envahi par des véhicules abandonnés

Olivier travaille à la STIB. Chaque jour, il rejoint Bruxelles pour prendre son service entre 4 et 5 heures du matin au dépôt de Delta, à Auderghem. Depuis 3 semaines, il tente de se garer sur le parking P+R (Park and Ride) Delta, un des 7 parkings de dissuasion de la capitale. Problème : même à cette heure matinale, il n'y trouve plus aucune place libre sur les 386 places disponibles. La faute, nous dit-il, aux nombreux véhicules garés là en permanence.

"Ce parking est toujours plein d'épaves de voitures, avec ou sans plaques, de mobil-homes, de voitures avec des plaques étrangères qui ne bougent jamais. Je les regarde depuis 3 semaines et elles n'ont pas bougé", nous dénonce-t-il via notre bouton orange Alertez-nous.

À cause de ça, la fonction même de parking de dissuasion du P+R Delta, qui doit permettre de désengorger Bruxelles en offrant aux navetteurs un point de chute qui leur permet de prendre ensuite les transports en commun, s'en trouve pervertie. La faute, selon lui, à la gratuité des places à cet endroit. Mais aussi au manque de gestion apparente du parking.


Pas encore géré par Parking Brussels

Qui est responsable ? "Nous sommes là dans une situation de entre-deux", nous explique Camille Thiry, la porte-parole de Bruxelles Mobilité. Normalement, c'est Parking Brussels qui est censé gérer ces 7 Park and Ride. Mais à l'heure actuelle, ils n'ont pas encore reçu la gestion de 5 d'entre eux en concession. Ils ne gèrent pour l'instant que ceux du Ceria et de Crainhem, payants moyennant un système d'abonnement. Ils y ont aussi ajouté des barrières de sécurité, ce qui empêche des véhicules de s'y garer indéfiniment.


La police va intervenir

Mais à Delta, "ils n'ont pas encore de permis. On transfère un par un la gestion de ces parkings à Parking Brussels. C'est donc toujours Bruxelles Mobilité" qui en a la gestion. Et ils nous assurent n'avoir jamais reçu d'information concernant des véhicules potentiellement abandonnés sur celui-ci. Rien n'était donc fait. Suite à la dénonciation d'Olivier, "on va contacter la police pour leur demander d'effectuer des contrôles", conclut la porte-parole.

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