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Découvrir le monde tout en travaillant: Sarah nous raconte cette expérience qui a "changé sa vie"

À seulement 25 et 31 ans, Sarah et son compagnon Jordan ont déjà vécu un an au Canada, et partiront début décembre pour une année en Australie. Le tout grâce à un programme et à un visa "vacances-travail" dédié aux jeunes. Explications.

Sarah (25 ans) et Jordan (31 ans), jeune couple de la région d’Anvaing, dans le Hainaut, sont ce que l’on peut appeler des aventuriers. Et ils ont décidé de prendre contact avec la rédaction via le bouton orange Alertez-nous pour partager leur expérience et peut-être susciter l'envie de tenter l'aventure chez certains. Cette ancienne aide-soignante et cet ancien boucher ont décidé de tout plaquer pour vivre leurs passions : les voyages et l’aventure. "Nous avons décidé de quitter notre routine pour pouvoir se retrouver", explique Sarah. "Nous avons toujours voulu voyager et en 2020, on s’est lancé !"

Plus précisément, l’idée a germé en 2020, car cette année n’a pas été la meilleure en ce qui concerne les voyages. "On a découvert ce programme grâce au SIEP (Service d’Informations d’Études et Professions). À cause du Covid, nous avons dû patienter un petit peu plus, mais nous sommes finalement partis l’année suivante pour le Canada, à Montréal pendant 8 mois et puis pour un road trip à travers le pays". Mais comment survivre financièrement une année complète loins de chez eux ? C’est à ce moment que le PVT (Programme Vacances-Travail) intervient. "Un programme incroyable pour les jeunes", précise Sarah.

Allier le travail et la découverte

Le PVT rassemble un ensemble d’accords entre des pays pour partir à l’étranger dans le but de voyager ou apprendre une nouvelle langue, tout en ayant le droit de travailler sur place pour financer le séjour. De la Belgique, 5 destinations sont proposées aux jeunes de 18 à 31 ans, âge limite pour pouvoir bénéficier du programme : le Canada, l’Australie, le Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et Taïwan. Pour notre pays, 750 places sont ouvertes chaque année."Normalement, toutes les places ne sont pas acquises. Il est très rare qu’il y ait des déçus en tout cas. À chaque fois que j’ai pu discuter avec quelqu’un ayant participé à ce programme, il a pu aller dans le pays qu’il voulait".

Prouver qu’il est possible de prendre une voie différente de la traditionnelle

Grâce à ce programme, après en avoir fait la demande, vous recevrez donc un visa qui vous permettra de travailler sur place, de quoi pouvoir financer votre logement, vos courses ou vos voyages. "Mon copain a travaillé dans une brasserie et moi, j’ai travaillé dans une crèche. À côté de ça, nous avons logé dans une colocation, ce qui rajoute de la convivialité à cette aventure".


(c) Alertez-nous - Jordan Haubourdin


(c) Alertez-nous - Jordan Haubourdin

Pour Sarah et Jordan, le but de leur appel à la rédaction de RTL Info est aussi de montrer qu’il y a d’autres voies que celles plus classiques. "On nous apprend qu’il faut avoir un diplôme, puis un travail, puis une maison… Avec ce programme et ces voyages, il est possible de faire autre chose, d’avoir une alternative à ce qu’on appelle la norme".

"Il faut foncer !"

Si l’expérience de Sarah a tout simplement "changé sa vie", elle souhaite également en faire profiter d’autres jeunes qui seraient encore hésitants à franchir le pas. "Je n’ai qu’un mot : foncez !", clame-t-elle. "Mon voyage au Canada m’a transformé. On se rend compte qu’on a besoin de peu de choses pour être heureux. Une douche, un lit, de la nourriture… Ce voyage nous a, avec mon copain, ouvert les yeux sur les nécessités réelles, c'est un peu l'école de la vie, ce voyage vers l'inconnu".

Dehors, il faisait -46 degrés, et à l’intérieur de la tente entre -5 et 0 ! 

Une petite anecdote à propos du voyage ? "Il y en a plusieurs, mais si je devais en raconter une pour motiver les âmes d’aventuriers, je raconterais la fois où l’on a dû dormir dans une tente prospecteur (NDLR : une tente spéciale du Canada pour résister au froid). Dehors, il faisait -46 degrés, et à l’intérieur de la tente entre -5 et 0 ! C’est une sacrée aventure à vivre", clame la jeune fille.

Si le froid ne l’a pas traumatisée outre mesure, Sarah partira dans quelques semaines pour une destination opposée, que ce soit géographiquement ou météorologiquement. "Nous repartons, cette fois pour l’Australie, c’est sûr que ça va nous changer. Pour l’organisation, nous reprenons le PVT. On ne peut le prendre qu’une fois par pays, mais on peut en tester plusieurs, un autre avantage de ce Programme Vacances-Travail !"

Le site, facile d’accès et avec d’innombrables détails sur les voyages, formalités et sur les points administratifs, est disponible ici. "Je n’ai jamais entendu quelqu’un regretter son voyage, il faut tester pour le savoir", conclut Sarah, qui partage ses aventures et ses conseils sur le PVT via une page Instagram qu’elle alimente avec son copain "Chattroteur".

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