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De simples rehausseurs, sans dossier, proposés pour les plus petits par Auto 5: David, un jeune papa, s'interroge

Pour la sécurité des plus petits enfants, les rehausseurs sans dossier devaient être interdits à la production et à la vente cet été. Pourtant, on en trouve encore dans les magasins. A la mi-juillet, qu’en est-il de cette interdiction?

Il y a quelques mois, nous vous parlions de la fin prochaine des rehausseurs de siège auto pour enfant sans dossier, ceci pour les plus petits. Seuls les rehausseurs pour les enfants pesant de 22 à 36 kilos et mesurant au moins 125 cm seraient encore homologués. Les autres devraient être interdits à la production et à la vente dès l’été.

David a donc été très surpris en recevant une publicité provenant de l'enseigne Auto 5. "Ils proposent un rehausseur à partir de 3 ans sans dossier. Or, il me semblait avoir lu un article sur votre application qui stipulait qu'il fallait absolument un dossier à ces fameux rehausseurs, qu'en est-il ?", nous a-t-il demandé via le bouton orange Alertez-vous en joignant à son mail une photo de la publicité.


Pas encore d'interdiction

Renseignements pris auprès de Benoît Godart, porte-parole de l’Institut Belge pour la Sécurité Routière (IBSR), cette interdiction n’est pas encore entrée en application. "Il est évident que les rehausseurs avec dossier sont meilleurs, mais il n’y a pas encore de date pour l’interdiction de ceux sans. Mais il faut savoir ces derniers ne sont pas ceux qui sont les plus achetés. Les parents privilégient la sécurité de leurs enfants. Les rehausseurs sans dossier sont utiles pour les courts déplacement si vous n’en avez pas avec dossier", nous explique-t-il.


Quel est le risque supplémentaire du rehausseur par rapport à un siège avec dossier?

Si certains insistent pour que les rehausseurs de siège sans dossier pour les enfants de moins de 125 cm et/ou 22 kilos, c’est qu’ils ne possèdent pas de protection latérale au niveau de la tête et de la nuque et en cas d’accident, l’enfant risque des lésions plus graves. "Une collision sur deux est une collision latérale et donc il est particulièrement important à ces moment-là que l’enfant soit protégé et que sa tête ne balance pas de gauche à droite", expliquait en avril dernier Benoît Godart à l’un de nos journalistes.

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