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Ces Bruxellois lancent un nouveau concept à Liège: parviendrez-vous à vous échapper de la panic room?

Giussepina, Jonathan et François ont levé le voile sur Get Out, le jeu d’énigme d’un nouveau genre, qui sera inauguré le 1er mars à Liège. Les joueurs auront 60 minutes maximum pour sortir d’une pièce en résolvant un tas d’énigmes. Après avoir rencontré le succès dans plusieurs pays européens, le concept se déploie de plus en plus en Belgique.

Un jeu d’évasion grandeur nature prend de l’ampleur en Belgique avec l’ouverture d’un second site à Liège le 1er mars prochain, après l’"Evasion Room" ouvert l’an dernier. Le concept connu sous le nom de "Live Espace Game" installé au Japon depuis quelques années a fait pour la première fois son apparition en Belgique à Bruxelles, en 2014, où plusieurs structures existent actuellement.

Le principe: chaque équipe de 3 à 6 participants est enfermée dans une pièce et dispose d’une heure pour rechercher des indices afin de résoudre l’énigme principale en vue de s’échapper à temps.

Dans cette activité encore relativement peu connue du grand public, et qui s’articule autour de scénarios variés, les joueurs seront plongés dans un univers à la "Sherlock Holmes" et enfileront le costume de détective.


Des rôles bien répartis

A l’origine du nouveau site de divertissement, Get Out Liège, on retrouve trois Bruxellois : Giussepina Belluzzo, Jonathan Lays et François Cooremans. Formé il y a sept ans, notamment au cours des études de ses membres, le trio a découvert le concept de "Live Escape Game" lors d’une sortie entre amis et a rapidement été séduit.

"On a vraiment adoré cette activité et, on s’est dit pourquoi pas nous ?", raconte Giussepina Belluzzo qui nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous. "On s’est renseigné pour ouvrir notre propre site et, on est tombé sur l’entreprise Get Out à Lille qui développe le concept en France et proposait d’ouvrir de nouvelles franchises. On a commencé à bûcher sur ce projet en juillet 2015 et en septembre, ça commençait à se concrétiser."

François, "le matheux de l’équipe" et ingénieur de formation, va s’occuper des finances de la nouvelle structure et prendra en charge l’accueil des différentes équipes, en présentant les règles du jeu tout en expliquant son déroulement et quelques règles élémentaires de sécurité. Giussepina, qui a officié dans le milieu du notariat, occupera aussi cette dernière fonction et se chargera de la communication alors que Jonathan, qui a également étudié le droit avec sa comparse à l’ULB, aura davantage un poste de gestionnaire du commerce.

Les trois amis pourront ainsi développer leurs propres idées autour du concept à travers un espace de 340m² à l’Avenue Blonden, à deux pas de la gare de Liège-Guillemins.

Le Get Out Liège dispose actuellement de quatre salles de jeu comportant deux énigmes: "Les Secrets de la Panic Room" et l’énigme de "l’Affaire Cunningham".

Dans le premier scénario, les participants seront plongés en 1963, quelques heures après l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, l’ancien président des Etats-Unis. "Il vient de se faire assassiner, les joueurs deviennent les membres du gouvernement, enfermés dans la panic room de la Maison blanche depuis vingt-trois heures... Il leur reste alors une heure d’oxygène pour s’en sortir", explique Giussepina Belluzzo.

La seconde énigme de Get Out s’inspirera de l’affaire Cunningham. "Vous êtes en 1999 à Londres et une série de meurtres ignobles a lieu depuis plusieurs mois. L’enquête a été confiée au commissaire Cunningham qui a mystérieusement disparu. Vous devez découvrir ce qui lui est arrivé, mener l’enquête et sortir tout le monde de cette pièce."

Les trois Bruxellois espèrent présenter en moyenne une nouvelle énigme tous les six mois.


Une vraie interaction

A l’intérieur des pièces, dans une ambiance tamisée et aux décors d’époque (fauteuils et meubles vintages), il vous faudra trouver des clés, des chiffres ou encore des lettres à mettre dans l’ordre pour ouvrir des cadenas, des portes et des valises. En cas d’impasse, une aide extérieure pourrait intervenir.

Un guide, dit le "game master", observera les faits et gestes des différents intervenants et interviendra pour distiller des indices, "si ça coince", précise Giussepina qui occupera également ce rôle de temps en temps. "On verra tout et on pourra les aiguiller via notre pc. Ça nous permettra entre autres de faire des petites blagues et d’interagir avec les personnes à l’intérieur. Si quelqu’un éternue dans la salle, on pourra par exemple écrire sur l'écran "A vos souhaits" (rires). Les joueurs risquent par ailleurs sans doute de stresser car ils pourront voir le temps défiler sur un compte à rebours."

Selon les statistiques de Get Out, une équipe sur deux parvient à sortir à temps tandis que la majorité d’entre elles sortent dans les 5 dernières minutes.


Pour quel public ?

"Ce jeu est destiné à tout le monde. On en a fait avec nos familles, parents et grands-parents compris, et ils se sont très bien amusés. J’en ai fait un avec le boulot et tout le monde a adhéré. Vous pouvez aussi le faire avec vos amis, avant de sortir par exemple au carré. Vous passez par chez nous et vous continuez votre soirée. Je dirais que cette activité est davantage accessible à partir de 16 ans", estime Giussepina.

La structure est ouverte au public du mardi au samedi de 10h à 22h ainsi que le dimanche de 10h à 19h. Pour les prix, il faut compter de 16€ à 28€, selon le nombre de joueurs et la période de la journée.

Découvrez le test du Get Out de Lille en vidéo. Si vous ne la voyez pas sur votre smartphone ou tablette, cliquez ici.

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