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Dk Yoo, la "RÉINCARNATION DE BRUCE LEE" sera bientôt à Bruxelles: "J’ai envie de le voir en vrai"

Le fondateur du "Warfare Combat System" donnera son premier séminaire en Belgique. Les fans d’arts martiaux se réjouissent de rencontrer cette figure internationalement reconnue.

Les 7 et 8 avril prochains, le Hall des sports de la faculté des sciences de la motricité, à Anderlecht, accueillera Dk Yoo et une centaine de passionnés d’arts martiaux. Ce Coréen du Sud, qui s’est fait une solide réputation sur les réseaux sociaux, voyage à travers le monde pour délivrer son enseignement. En 2017, on a fait appel à ses services en Allemagne, en Italie, en France, en Turquie… S’il est de passage en Belgique, c’est grâce à Cédric, Bruxellois de 28 ans qui nous a contactés via notre bouton orange Alertez-nous, et Pascal, instructeur du club Systema Hainaut.


Une polyvalence et une vitesse hors-norme

Avec sa rapidité exceptionnelle et son calme olympien, Dk Yoo fascine les amateurs comme les professionnels des arts martiaux. Cédric, kinésithérapeute dans une clinique du sport de Bruxelles, est impressionné par sa maîtrise parfaite de son corps. Pascal apprécie sa "détente", son "explosivité" et son "visage sans tension".

Dk Yoo est connu pour ses capacités dans pas moins de 15 disciplines : "Que ce soit de la boxe, de la savate, du tai-chi-chuan mélangé à de l'aïkido, du sanda, du taekwondo, du shaolin kung-fu avec du wu shu, du systema ou tout autre art martial, il démontre face à ses partenaires à quel point il maîtrise ces différentes techniques", raconte Pascal.

Le Sud-Coréen s’est totalement investi dans l’apprentissage des arts martiaux dès l’âge de dix ans, suite à une opération chirurgicale "majeure", écrit-il sur son site internet. Après cet épisode, il a commencé à s’entraîner à respirer et à méditer, des axes essentiels du "Warfare Combat System" (WCS). Ce "système" qu’il a mis au point est issu de toutes ses expériences. "Selon lui, le plus important tient dans le fait de bien analyser la situation du combat et de choisir correctement les techniques d'arts martiaux", explique Pascal.


Il fait revivre le fameux coup de poing de Bruce Lee

"Le maître" , comme l’appelle notamment Cédric, est aussi admiré pour son exécution parfaite du "one-inch punch", le légendaire coup de poing sans recul de Bruce Lee. Ce qui lui vaut d’être régulièrement comparé au célèbre acteur. "En Corée du sud, il est surnommé ‘la réincarnation de Bruce Lee’" , indique Cédric. La chaîne YouTube de Dk Yoo  a beaucoup contribué à sa notoriété. Elle compte des centaines de vidéos de leçons et démonstrations filmées en Corée du Sud ou lors de séminaires organisés à l’étranger. David et Pascal l’ont découvert via ce biais. Tous deux instructeurs de systema, ils ont identifié des éléments communs entre le WCS et leur discipline. Cédric voit même le WCS comme un "dérivé du systema" . Le systema est un art martial russe, classé secret-défense par le régime soviétique jusqu’à la chute de l’URSS. Réservé aux forces spéciales russes pendant la période soviétique, il s’est démocratisé après la chute du régime pour se répandre dans le monde entier. Au-delà de ses techniques d’auto-défense redoutablement efficaces, le systema repose — comme le WCS — sur la respiration, la relaxation et la connaissance de soi-même. Des instructeurs de Systema venus pour se perfectionner 

David, de Dijon, a déjà participé à trois séminaires avec Dk Yoo. Il était loin d’être un novice avant ces expériences puisqu’il pratiquait, outre le systema, la boxe française, le krav maga et le kapap. Le WCS lui a apporté "l’ancrage, la méditation, l’explosivité, le relâchement", égrène-t-il. L’instructeur intègre désormais des éléments de WCS dans ses cours, pour une "approche plus complète et plus diversifier", explique-t-il.

Pascal, d’Enghien, organise régulièrement des séminaires de systema en Belgique et a déjà accueilli des grands noms de la discipline comme Koen Vandersteenne ou Evelina Breskaya. Avant de s’orienter vers le systema, il a pratiqué le krav maga pendant 17 ans. Le 7 et 8 avril à Bruxelles, il a l’intention d’"observer et comprendre le travail interne" de Dk Yoo. "Si je peux en retirer quelque chose, je serai formidablement heureux", confie-t-il.

Ses petites techniques paraissent toutes simples mais au final sont des bons moyens d’éviter de se bagarrer

Les taekwondoïstes également au rendez-vous Dani, 29 ans, carrossier à Tubize, sera aussi de la partie. Il donne des cours de Taekwondo (art martial d'origine sud-coréenne) gratuits pour l’asbl "Soyons solidaire" et a vu de nombreuses vidéos de Dk Yoo sur YouTube. "D’abord j’ai envie de le voir en vrai. Il a l’air de quelqu’un de réfléchi, donc j’ai quand même une certaine fierté de le rencontrer" , confie-t-il. "Ses petites techniques paraissent toutes simples mais au final sont des bons moyens d’éviter de se bagarrer. Ce n’est pas quelqu’un de violent. Il va mettre des distances au moment où il se sent un tout petit peu agressé. Je trouve ça loyal, correct, un peu comme le Taekwondo" , explique-t-il. Dani ne sera d’ailleurs pas le seul adepte du Taekwondo dans la salle. Laëticia, 43 ans, de Lille fera le déplacement pour assister à son 4e séminaire en présence de Dk Yoo. Elle pratique le Taekwondo depuis 20 ans (4e Dan) et suit régulièrement des stages dans différentes disciplines (krav maga, may thaï, taïchi…) afin de "ne pas rester enfermée dans une pratique martiale" , explique-t-elle. "Le WCS me permet de mieux comprendre le principe du mouvement, de l'ancrage, de la respiration, de l’énergie, contraction et relâchement" , ajoute-t-elle. Éducatrice sportive, elle inclut certains principes du WCS dans ses cours de Taekwondo et self défense. Par ailleurs, elle apprécie particulièrement l’échange entre les participants dans ce genre de séminaire. "Chacun apporte aux autres grâce à sa/ses spécialités" , se réjouit-elle. Débutant, Cédric est soutenu dans sa démarche Les séminaires de Dk Yoo ne sont pas réservés aux instructeurs de systema ou de taekwondo. "Tous ceux qui pratiquent les arts martiaux ou sports de combat (peu importe leur discipline) et ceux qui ont la volonté de perfectionner leur technique de combat sont les bienvenus", peut-on lire sur la page web de l’événement à Bruxelles. Au programme du séminaire, il y a bien entendu des démonstrations de techniques et de la pratique, mais aussi de la théorie et des exercices de méditation. L’inscription coûte 150 euros et est réservée aux personnes âgées de plus de 16 ans.

La philosophie des arts martiaux est centrée sur le respect

Pour sa part, Cédric, s’il organise l’événement, ne pratique aucun art martial. Le jeune homme participera donc à son propre stage au milieu d’un public beaucoup plus expérimenté que lui, mais cela ne l'effraie pas pour autant. "La philosophie des arts martiaux est centrée sur le respect, je ne pense pas devoir m'inquiéter, certains m'ont même apporté leur soutien et leurs encouragements dans l'organisation de ce séminaire", explique-t-il. "J'espère apprendre pas mal durant ces 2 jours, notamment la méditation ou la prise d'appui", ajoute-t-il. "On espère passer un magnifique moment."

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