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Dylan n'en peut plus des retards sur sa ligne de bus dans la région de Liège: "C'est réellement pénible"

Les retards dans les transports en commun sont monnaie courante. Mais pour certains navetteurs qui doivent prendre différents bus, un petit retard peut engendrer de grosses attentes. C'est le cas de Dylan qui effectue la navette entre Nandrin et Angleur en province de Liège.

Depuis un peu plus d’un an, Dylan effectue le trajet Nandrin – Angleur et Angleur – Nandrin, avec une correspondance à Liège, plusieurs fois par semaine pour se rendre au travail. À 24 ans, il est commercial chez Electrabel et démarche des clients pour la société dans la région d’Angleur. C’est en bus TEC qu’il a décidé de se rendre au travail et après un an, il commence à en avoir marre. "À chaque fois, les bus ont plus d'une heure de retard ou ne font pas les ruelles adjacentes. C'est réellement pénible, je rentre chez moi à 21h au lieu de 18h30", nous écrit-il via notre bouton orange Alertez-nous.


"Soit c’est des retards qui se passent sur le chemin (...) soit c’est un manque de coordination entre les lignes"

C’est surtout le trajet du soir, pour rentrer chez lui, qui pose problème. Alors qu’il devrait théoriquement mettre entre 1h et 1h10 pour relier Angleur à Nandrin, ça lui prend certains soirs plus de deux heures. "En général, j’attends le bus et soit il dit qu’il n’est pas passé ou soit il passe très en retard et il dit que son collègue a eu un problème et qu’il n’a pas su venir. Donc c’est tout le temps comme ça, c’est toujours de la faute de son collègue, mais on ne sait pas ce qui se passe en fait. Soit c’est des retards qui se passent sur le chemin, ce qui m’étonnerait parce que c’est systématique, soit c’est un manque de coordination entre les lignes", s’énerve Dylan.


Un solution pour arriver à l'heure le matin

Même si les retards le matin sont moins fréquents et moins importants, entre 20 et 30 minutes, ils peuvent avoir de lourdes conséquences pour le jeune indépendant. "C’est sur les clients qu’on fait qu’on est rémunérés, on n’est pas payé à l’heure. Donc si notre bus est en retard et qu’on est en retard chez un client, c’est mauvais", explique-t-il. Même s’il prévient toujours ses clients quand il va avoir du retard, il ne trouve pas ça très professionnel. Pour éviter de se retrouver dans cette situation, il a trouvé une solution, partir plus tôt de chez lui. "Donc je me lève une heure plus tôt, vers 5h45, pour être sûr de ne pas arriver en retard à mes rendez-vous", affirme Dylan.


"Rien d’anormal" pour les TEC

Nous avons contacté les TEC de Liège pour savoir si les lignes qu’emprunte le jeune homme connaissent des problèmes particuliers. "Nous avons fait surveiller la ligne mais nous n'avons pas constaté d'anomalie", nous a assuré Carine Zanella, porte-parole des Transports en commun liégeois.


Une correspondance trop courte?

Le problème d’un si grand retard à sur son trajet de retour le soir pourrait être dû à une correspondance trop courte entre les deux bus qu’il emprunte. Il a 15 minutes de délai entre le bus qui l’amène à Liège d’Angleur et celui qui le conduit de Liège jusque Nandrin. Mais il doit marcher 7 à 10 minutes entre les deux arrêts dans la cité ardente. Il suffit que le bus d’Angleur soit en retard pour qu'il rate sa correspondance, le prochain bus pour Nandrin n’arrivant ensuite qu’une heure plus tard.

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