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Hellen et Julien, le couple belgo-brésilien qui attend le quart de finale de pied ferme: "Pour le moment, c'est un peu tendu"

Hellen et Julien sont en couple depuis un peu plus de deux mois. Elle est Brésilienne, il est Belge. Leur idylle ne fait que commencer. Mais déjà, une rude épreuve se dresse devant eux: le quart de finale Brésil-Belgique qui va éliminer une des deux nations de la Coupe du monde. "Pour le moment, c'est un peu tendu, mais ça va", précise Hellen, 24 heures avant le match. "On est obligé de se prendre la tête, parce qu'on n'est pas d'accord", ajoute Julien avec humour.

S'ils seront adversaires vendredi soir, les deux jeunes apprécient néanmoins l'équipe adverse. Julien, préparateur physique, reconnaît que le Brésil dispose d'un effectif impressionnant. "Ils ont un bon jeu. Ils ont toujours eu un bon jeu, même s'ils ne l'ont pas toujours montré depuis le début de ce Mondial. Mais là ils commencent à monter en puissance et ça reste une excellente équipe. Mais je pense qu'on pourra trouver des ouvertures. Et puis je pense qu'on a pu voir sur certains matchs qu'il y avait parfois quelques problèmes de simulation. Il faudra faire attention à ça", précise le jeune homme.

"On sait que parfois Neymar exagère. Mais en même temps, il y a quatre ans, il a failli finir paralysé. On trouve que les adversaires sont souvent un peu trop agressifs avec Neymar, et que lui il a tout simplement peur", lui rappelle tout de suite Hellen, 23 ans.


Ils ne suivront pas le match ensemble

S'il ne faut pas trop critiquer l'équipe brésilienne et sa star, la jeune étudiante avoue néanmoins qu'elle est aussi quelque-part fan des Diables Rouges. "J'adore l'équipe belge. Ils sont justes, ils jouent bien, ils ne font pas trop de simulation. Je pense que s'ils jouent bien et laissent Neymar courir plus de deux mètres, il n'aura pas besoin de simuler, tout simplement".

Et la jeune de femme poursuit en insistant sur le fait que le Brésil tout entier est admiratif de l'équipe dirigée par Roberto Martinez. "Ma maman et mes petites soeurs sont parties il y a une semaine au Brésil. Elles y restent un mois et elles sont à fond derrière la Belgique. Même ma famille qui habite là-bas pense que cette année la Belgique va gagner la Coupe du monde, même si au fond on est Brésilien et qu'on supporte notre pays".

Un joueur belge suscite d'ailleurs l'admiration en Amérique du Sud: "Lukaku, parce que c'est un grand buteur et aussi son nom est plus facile à retenir", plaisante Hellen.

Vendredi soir, s'il y aura beaucoup de pression à Kazan pour le quart de finale entre le Brésil et la Belgique, il y aura aussi pas mal de tension à Liège, chez Julien et Hellen. Mais, par chance, les jeunes amoureux ne seront pas ensemble pour le match, ce qui devrait leur éviter une probable dispute. "Moi je serai dans la salle de fitness en train de coacher des gens. Heureusement il y a des télés", confie Julien, 26 ans. Quant à Hellen, elle sera au Festival "Les Ardentes" avec des amis, mais gardera un oeil sur le match. "Là aussi il y a des écrans géants", prévient-elle.


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