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Immobilier à Bruxelles: un commercial utilise l'argument de la crise du coronavirus pour convaincre un propriétaire de vendre

Les biens immobiliers à Bruxelles, en particulier dans certaines communes (lire plus bas), sont extrêmement recherchés et les prix n'ont jamais cessé de grimper au cours des deux dernières décennies. La concurrence est rude et, à la lumière d'un courrier qui nous a été transmis via le bouton orange Alertez-nous, tous les moyens sont bons pour convaincre. Une personne déclarant travailler pour des investisseurs écrit à un propriétaire pour l'encourager à vendre son immeuble avant un effondrement de l'immobilier qui serait causé par les conséquences économiques de l'épidémie de coronavirus. "Vous avez certainement vu les vidéos de personnes se ruant sur le papier toilette (...) Toutes les peurs auront forcément un impact sur l'immobilier", expose le commercial évoquant une crise qui pourrait être un "véritable tsunami", une situation "proche de la Grande Dépression de 1929".

"Vaut-il mieux vendre pendant que les prix sont encore haut ou attendre que tout se casse la figure ?" interroge habilement le négociant.

"Ces 'investisseurs' essaient de susciter la crainte chez les gens pour faire des affaires. Si c’est peut être légal c’est en tout cas très peu déontologique", a déploré la personne qui nous a transmis le document et souhaite faire attirer l'attention sur "ce genre de pratiques douteuses".

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A Bruxelles, la moitié des biens immobiliers ont été vendus à un prix supérieur à 410.000 euros en 2019. C'est le prix médian le plus élevé en Belgique. Dans certaines commune de la capitale par contre, le marché explose. A Saint-Gilles, Jette, Schaerbeek et Ixelles, le prix médian a augmenté de 10 à 16% l'an dernier.

Le prix médian à Ixelles a augmenté de 85.000 euros en 2019. La moitié des biens s'y vendent au-dessus de 635.000 euros. Un bien sur quatre se vend même au-delà de 922.000 euros. Par rapport à 2015, le prix médian croît de 175.000 euros, soit une hausse de 38% sans tenir compte de l'inflation. La commune la plus chère du pays est aussi la seule à enregistrer une telle progression.

Les communes bruxelloises les plus chères après Ixelles sont Woluwe-Saint-Pierre (prix médian de 582.000 euros), Etterbeek (542.000 euros) et Woluwe Saint-Lambert (525.000 euros).

Sur les 10 communes les plus chères du pays, 7 sont bruxelloises.

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