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Partie aux États-Unis à 17 ans, Célia s'est découvert une passion pour la lutte: "J'ai affronté un garçon, j'ai gagné et il a pleuré"

En allant vivre son rêve d’une année américaine, Célia s’est découvert la passion d’une vie. Une passion peu commune: la lutte. Elle nous a tout raconté.

Célia est une Liégeoise de 17 ans qui a "toujours eu envie de faire une année d’échange aux États-Unis. C’est quelque chose que je voulais vraiment expérimenter. Je voulais voir comment est la culture là-bas, et c’est vraiment comment dans les films", raconte-t-elle en rigolant.

Arrivée dans l’état d’Indiana, Célia est hébergée dans une famille d’accueil dans la ville de Terre Haute, située non loin (125 km) d’Indianapolis et à trois heures de voiture au Sud de Chicago. 

"Ça se passe super bien", s’enthousiasme-t-elle. "Mes parents d’accueil sont super sympas et j’ai une sœur d’accueil qui vient de Suisse et qui parle allemand."


Partie avec ses connaissances de base en anglais, il aura fallu environ deux mois à Célia pour être tout à fait à l’aise dans les discussions. "Au début, je demandais à tout le monde de répéter deux ou trois fois", se rappelle la Liégeoise.

Scolarisée dans l’école Terre Haute North, Célia y fait sa rhéto avant de rentrer en Belgique pour la faire dans notre pays également. Pour elle qui est là-bas depuis maintenant cinq mois ("déjà, ça passe super vite", nous dit-elle), l’enseignement américain est "hyper simple". "Si les élèves font l’effort de rendre un travail, peu importe ce qu’ils mettent dedans", révèle Célia qui dit n’avoir "que des A".

La révélation

"Aux Etats-Unis, ils font du sport par saison", raconte Célia qui a commencé par faire du foot, "du soccer comme ils disent ici", pour être avec sa sœur d’accueil qui voulait en faire.

Une fois la saison de soccer terminée, Célia ne veut pas s’arrêter de faire du sport et sa maman d’accueil lui propose alors d’essayer… la lutte. "Elle disait que j’avais beaucoup de force dans les jambes parce que j’ai fait de la gymnastique", se rappelle Célia qui était franchement réticente. "Elle m’a dit que je n’avais qu’à essayer et que je ne serai pas obligée de continuer si je n’aime pas. J’ai donc essayé et j’ai adoré."

L’idylle était née entre ce sport et la jeune pratiquante qui va vite faire d’excellents résultats. "Pour ma première compétition (qui était seulement deux semaines après mes débuts) j’ai fini première !", s’extasie la jeune fille de 17 ans en montrant sa médaille. "C’était incroyable, je ne connaissais même pas encore toutes les règles", dit-elle en rigolant. Pour quelqu’un qui était "super stressée", c’est ce qu’on peut appeler un très bon début.


Sur la plus haute marche du podium : Célia.

Et le succès ne va jamais lâcher Célia qui terminera successivement 3e, 1ere (pour le championnat régional) et 2e (pour le championnat d’état où seules les 12 meilleures sont qualifiées grâce à un système de ranking) lors des trois autres compétitions auxquelles elle a pris part.

Des combats contre des garçons

"Il y a différentes catégories et compétitions. Pour ceux qui commencent, ils sont dans la catégorie JV. Ceux qui font ça depuis un ou deux ans sont dans la catégorie Varsity." Si la plupart des compétitions et des combats se font entre combattants du même genre, il existe aussi des combats mixtes opposant des hommes à des femmes "selon des catégories de poids."

Les combats contre les garçons, Célia "ne gère pas trop ça", reconnait-elle. Pourtant, son premier combat s’est terminé de manière brillante. "Pour mon premier combat, j’ai gagné et le garçon a pleuré", se rappelle-t-elle avec le sourire. "Par contre, j’ai perdu à chaque fois après."

La saison de la lutte se tient du 1er novembre jusque fin février. Une fois la saison terminée Célia se voit bien s’essayer au softball pour continuer le sport. "C’est une sorte de baseball, un sport typiquement américain, mais il y a des sélections, je ne sais pas si je vais être prise."

Lorsqu’elle devra revenir en Belgique, à la fin de l’année scolaire, le 21 juin, Célia "aimerait bien continuer la lutte parce que j’A-DORE ça".

Pour l’heure, elle profite du temps qu’il lui reste sur place et continue de visiter cette région avec ses parents d’accueil ou pendant les déplacements pour les compétitions de lutte.

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