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Plusieurs proches de Marie-Laure se trouvent en Catalogne: "Quand j'ai vu les vidéos, je me suis mise à pleurer"

Les indépendantistes catalans ont organisé ce dimanche un vote d'auto-détermination pour réclamer l'indépendance de leur région vis-à-vis de l'Espagne. Interdit par le gouvernement espagnol, les forces de l'ordre sont intervenues en utilisant la force pour saisir les urnes et empêcher le référendum. Différents bilans font état de dizaines, voire de centaines de blessés.

Marie-Laure, une Belge qui a habité de nombreuses années en Catalogne, a appuyé sur notre bouton orange Alertez-nous, profondément choquée par les violences policières. Julien nous a également contactés. "J'ai une partie de ma famille en Catalogne, j'ai reçu des photos et vidéos qui m'ont profondément choqué!", témoigne-t-il.

Tout le monde devrait avoir droit au vote

"J'ai vécu 15 ans là-bas, quand j'ai vu les vidéos, je me suis mise à pleurer. C'est honteux de ne pas laisser les gens exprimer leur choix. Tout le monde devrait avoir droit au vote. Il ne faut pas fermer les yeux là-dessus", estime Marie-Laure.

Notre témoin se sent d'autant plus concernée que sa belle-famille vit en Catalogne. Il y a seulement quelques semaines, elle était encore sur place. "J'ai vécu la montée des tensions. Á 22h, le soir, on entendait les coups sur les casseroles des indépendantistes, pour annoncer qu'ils comptaient bien poursuivre leur combat malgré l'interdiction du vote", décrit Marie-Laure.

Elle n'a pas eu de nouvelles de sa famille, mais Marie-Laure pense qu'ils ne devraient pas être en danger. "Je ne suis pas inquiète, je sais qu'ils savent ce qu'ils font, qu'ils ne prendront pas de risques inutilement", confie-t-elle.

C'est un état européen et démocratique, c'est révoltant!

Julien, un autre Belge dont une partie de la famille se trouve en Catalogne, a tenu à s'exprimer suite aux violences. "Il s'agit d'un état européen et démocratique. C'est juste révoltant de voir des choses comme celles-ci. Dans une vidéo, on voit la garde civile tabasser des gens dans les escaliers d'un bâtiment. Ma grand-mère de 75 ans était là, accompagnée de mon grand-père de 83 ans. Mon grand-père a attendu 5h avant de pouvoir voter, et 3h avant de pouvoir s'asseoir. Les gens doivent savoir ce qu'il se passe là-bas!", s'insurge-t-il.

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