Accueil Actu

Sylvia veut se rendre dans sa seconde résidence en Bourgogne: "Nous respectons les règles depuis le début mais là, on va craquer..."

Sylvia habite à Ouffet près de Durbuy en province de Luxembourg. Il y a 6 ans, son époux et elle ont fait l’acquisition d’une seconde résidence située en Bourgogne dans le petit village de Nollet. Le couple ne cherchait pas un deuxième pied-à-terre mais explique avoir eu un vrai coup de foudre: "Le moins que l’on puisse dire c’est qu’on est tombé sous le charme de cet endroit", se rappelle la jeune quadragénaire à l'évocation de cet havre de paix dont ils ont fait l’acquisition "complètement par hasard".

Sylvia a déclenché le bouton orange Alertez-nous parce qu’elle souhaiterait rejoindre sa seconde résidence très prochainement "pour voir si tout va bien, s'il n'y a pas fuite, si tout est en état, voir si les voisins âgés vont bien aussi..." mais les restrictions liées à la pandémie du coronavirus lui en empêchent. "C’est une aberration", estime-t-elle. Et de nous argumenter son point de vue: "Nous partons à deux dans notre voiture. Et faisons le plein à l’avance en Belgique. Nous roulons pendant 5 heures sans faire d’arrêt. Arrivés là-bas, nous n’avons pas de contacts. Nous restons à la maison, respectons le couvre-feu en vigueur et nous nous promenons dans les bois, travaillons dans notre maison car il y a du travail à faire, comme tailler les haies, entretenir la pelouse. Les seuls contacts que nous avons se font au supermarché, parce qu’il faut bien faire les courses, mais c’est comme en Belgique d’ailleurs. Nous portons un masque partout où nous allons", nous détaille l’Ouffetoise pour qui cette interdiction imposée n’a plus vraiment de sens.

Nous ne sommes pas riches comme Crésus, nous travaillons dur pour avoir ce que nous avons

Loin des clichés des propriétaires de seconde résidence, Sylvia tient à remettre les points sur les I. "Je n’ai pas trop aimé quand les propriétaires de seconde résidence ont été critiqués lors du premier confinement. Nous ne sommes pas riches comme Crésus, nous travaillons dur pour avoir ce que nous avons. Nous ne partons jamais en vacances autre part qu’en Bourgogne. Je ne m’habille pas dans les boutiques luxueuses situées Avenue Louise à Bruxelles", se justifie l'Ouffetoise.

Nous sommes respectueux des règles depuis le début mais là, nous allons craquer

Sylvia espère que les choses changeront rapidement et que les restrictions seront levées par les autorités en place : "C’est contraire à nos libertés. Nous sommes respectueux des règles depuis le début mais là, nous allons craquer... Nous nous rendons dans un hameau de 10 maisons. Ce n’est pas comme si on se rendait via un moyen de transport quelconque dans un complexe de vacances. Ce n’est pas la Playa del Sol", conclut-elle.  

À lire aussi

Sélectionné pour vous