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Un mélange de pilotage et de football: Roxanne et son compagnon lancent le premier club de drone soccer en Belgique (vidéo)

Roxanne et Adrien, son compagnon, ont lancé le premier club de drone soccer de Belgique. Ce sport futuriste commence à se faire une place en Europe et désormais en Belgique. Une délégation belge devrait même s’envoler pour la Corée pour y disputer le championnat local.

C’est un sport qui a le vent en poupe et l’avenir pour lui. Le drone soccer a "tout le côté sportif et compétition, mais aussi le côté ludique et éducatif parce que pour les drones, il y a de la programmation, de la modélisation, etc.", explique Roxanne qui a lancé, avec son mari, le premier club de ce nouveau sport dans notre pays.

On n’a aucun espoir de s’en sortir dignement

Comme tous les nourrissons, cette nouvelle discipline a dû apprendre à faire ses premiers pas dans notre pays. Pour ce faire, les pionniers du projet belge se sont tournés vers la France, qui est plus avancée dans le domaine. "On a pris contact avec eux et on a créé un partenariat", raconte Roxanne. Une initiative qui va se révéler payante car elle débouche sur… une invitation à aller en Corée. "Via notre lien avec la France, la Corée a appris qu’on a créé une équipe et ils nous ont invités à leur championnat au mois de juillet", s’enthousiasme la mère de famille.

Encore en pleine éclosion, l’équipe belge compte se rendre dans la péninsule asiatique "pour se faire des contacts", mais certainement pas pour viser une performance sportive. "Il y aura deux jours de compétitions et là si on ne termine pas dernier, on sera avant-dernier. On a aucun espoir de s’en sortir, ne fut-ce qu’un peu dignement. On y va vraiment pour les contacts et faire savoir qu’on existe."

Un sport d’équipe

Débutants, mais pas novice, les Belges ont déjà leur équipe pour la compétition. "On peut s’affronter en 1 contre 1, 3v3 et 5v5", explique Roxanne. Il semble que le nombre de participants varie selon les coutumes locales. "En Corée, ils utilisent le 3v3 pour l’entraînement et le 5v5 pour les compétitions. La France a décidé de ne pas utiliser le 5v5 et de faire du 3v3 son cheval de bataille."

En Belgique, "nous sommes plus ouverts au 5v5 parce qu’on se dit que si on veut se tourner vers l’international, le 5v5 est incontournable."

Que ce soit à trois ou cinq joueurs, les rôles au sein d’une équipe ne changent pas : "Il y a un striker, c’est celui qui marque. C’est le seul qui peut marquer des points. Si un autre fait passer son drone dans le donut, ça ne compte pas. Il y a les aidants, qui vont aider le striker à marquer. Les défenseurs empêchent les adversaires de marquer."

Le rythme des matchs est assez court, mais intense : trois minutes de matchs suivies de cinq minutes de réparation (pour le matériel) et cela trois fois de suite.

Une délégation pour l’avenir

Une dizaine de personnes s’envoleront pour Séoul à la mi-juillet pour disputer le championnat Sud-Coréen. "Il y aura cinq pilotes, deux personnes pour la technique et la programmation, une personne pour notre communication, une autre pour la traduction et des gens de l’ULB qui sont aussi intéressés de venir", détaille Roxanne. Elle compare son sport à "la Formule 1". "Il y a le pilote et l’équipe derrière qui s’occupe de la voiture quand elle rentre au stand."

Renforcés de leur future expérience, les membres du club situé à Nivelles comptent bien démarrer fort la saison à la rentrée de septembre. Pour cela, ils pourront compter sur les nouvelles recrues qu’ils auront réussi à convaincre, notamment à travers "des opérations dans les écoles"

Pour l'heure, ils cherchent surtout des sponsors afin de pouvoir payer leur voyage en Corée et aller faire briller notre pays à l'international. 

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