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Les passagers du train reliant Ottignies à Bruxelles ont vécu un retour très compliqué ce mardi soir. La fille de Marie (prénom d'emprunt), faisait partie des passagers: elle a tenu à relayer via notre bouton orange Alertez-nous le récit de sa fille, encore troublée par ce qu'elle a vécu.
Tout a commencé vers 21h45, avant même le départ du train en gare d'Ottignies. "Il y avait déjà eu des bousculades et des insultes envers un agent de police sur le quai. Quand le train a démarré, ça a directement été le chaos. Des jeunes tapaient sur les vitres. Le contrôleur a été pris à partie, ils l'ont insulté et lui ont lancé une bouteille lorsqu'il est venu demander le calme. Les jeunes en question ont finalement actionné l'alarme de sécurité qui bloque le train", nous explique Marie.
D'après les indications de la fille de Marie, le convoi s'est immobilisé à un endroit où le réseau téléphonique était très faible, ce qui a augmenté la tension et l'angoisse des passagers. "Inutile de vous dire dans quel état étaient les gens dans le train", relaie Marie. "Tout le monde est finalement descendu du train à pied jusqu'à la gare de Boitsfort", ajoute-t-elle.
6 suspects identifiés
La porte-parole de la SNCB nous confirme les incidents survenus ce mardi soir. "Le train devait rejoindre Bruxelles mais des jeunes turbulents, probablement éméchés, ont troublé le voyage. Le signal d'alarme a effectivement été déclenché vers 22h", précise Elisa Roux. "Le train s'est arrêté juste avant la gare de Boitsfort. La locomotive était déjà en gare. Les passagers ont été encadrés pour évacuer le convoi et ont dû parcourir une centaine de mètres pour rejoindre la gare", ajoute-t-elle.
Durant les incidents, la fille de Marie et son amie ont contacté la police. Les agents sont rapidement intervenus à Boitsfort. "Tout le monde a été évacué et trois bus de la STIB ont été mobilisés pour ramener les passagers à Bruxelles. L'évacuation s'est terminée vers 2h55", indique Peter De Waele, porte-parole de la police fédérale.
Au final, 6 suspects ont été identifiés. "Le parquet a décidé de ne pas les priver de liberté immédiatement, mais ils seront auditionnés très prochainement. S'ils sont reconnus coupables des troubles et de l'actionnement du signal d'alarme, ils pourraient devoir supporter tous les frais liés à ces incidents", précise Peter De Waele.
D'après nos informations, le contrôleur n'a pas été blessé, mais il est très choqué par les faits auxquels il a été confronté.
